les deux humanités
La glande pinéale ce 3ème Oeil d’Horus

La glande pinéale ce 3ème Oeil d’Horus

Voici le dessin tiré du livre " Le Passé, le présent et l'avenir du monde ou esquisse prophétique" de G.F. Gaudibert de 1901

la dernière manipulation génétique date de l'époque de caïn et seth concernant les deux humanités

actuellement nous sommes dans les tribulations...

Voici des extraits provenant de plusieurs sources, concernant les deux humanités

la dernière manipulation génétique date de l'époque de caïn et seth 

Genèse


  • Adam connut encore sa femme, Ève ; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donné un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué. Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosh. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel. (4:25-26)[1]
  • Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. (5:3)[2]


Alteràn
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http://www.karmapolis.be/pipeline/evangile_judas2.html

Dans un passage clé de l’évangile de Judas, Jésus révèle à ce dernier des informations capitales qui ne peuvent être entendues que par Judas car il serait suffisamment initié pour en comprendre la portée, signe dans cet Evangile que Judas avait effectivement un statut privilégié aux yeux du Christ. Judas s’inquiète de son avenir et Jésus lui enseigne ce qu’il advient des âmes après la mort. En d’autres termes, il y est question de « salut » Malheureusement, ce passage critique est amputé de certains mots parce que le codex a été abîmé. Mais de quel « salut » parle le Christ ? Du salut venant d’un messie, d’un « jugement » qui va sauver des élus ? Pas exactement. Jésus apprend à Judas qu’il existe deux sortes d’êtres humains, en réalité deux lignées humaines : « la grande génération sans archonte au dessus d’elle » et la « génération perdue » (in « l’Evangile de Judas » et « Le christianisme mis sans dessus dessous », Flammarion, 2006). La génération adamique, ceux à qui l’archange Gabriel a accordé l’esprit éternel et qui appartient par conséquent à « la grande génération sans archonte » regagnera le royaume dont elle est issue. Elle retrouvera sa source, toujours porteuse de son âme éternelle. Quant à la seconde génération, elle est dépourvue d’âme éternelle mais possède « un esprit à titre temporaire pour le service » reçu de l’archange Michel, une notion assez mystérieuse qui met en évidence que l’intelligence –une forme d’intelligence plus mécanique- aurait été donnée à cette humanité uniquement pour servir pour un temps déterminé. Voilà d’étranges notions qui jettent un autre éclairage sur cette notion d’élus qui nous est parvenue sous une autre forme, sans doute manipulée, via certains dogmes chrétiens fondamentalistes. Comme par exemple, les témoins de Jéhovah pour lesquels seule, une petite partie de l’humanité (144.000 âmes) seront choisis par le Seigneur à la Fin des Temps. En réalité, cette conception déformée est l’arbre qui cache la forêt. A savoir qu’au départ, des textes apocryphes voulaient tout simplement nous informer de l’existence d’une double humanité, d’un double héritage, d’une double création et d’une double influence. Et non d’un cercle élitiste d’âmes obéissantes choisies par Dieu en récompense de leur stricte observance des commandements du dogme.
L’apport de Mouravieff
Cette notion d’une double humanité a été relayée par d’autres auteurs comme Boris Mouravieff, un historien russe du début du 20ième siècle, grand spécialiste de l’ésotérisme chrétien, du mysticisme présent dans l’Orthodoxie orientale, enseignant et chercheur à l’Université de Genève, ami d’Ouspensky et de Gurdjieff. Il souligne ainsi dans son œuvre maîtresse en trois volumes -« Gnosis »- l’existence d’une double humanité et de ce fait, d’un double héritage : au sein de l’humanité, certains seraient dotés d’une âme éternelle tandis que d’autres ne le seraient pas. Ce ne serait que des sortes de robots, des entités organiques mimant l’activité de l’âme, dotées d’un esprit qui est relié à une sorte d’esprit collectif alors que l’être humain “adamique” possède une âme individuelle.
Pour Mouravieff, la caractéristique fondamentale de l’humanité est sa capacité de compassion, d’empathie, bref, de se mettre à la place d’autrui, ce que l’on résume justement sous le vocable « d’humanité ». « … Les Écritures Saintes contiennent plus d'une référence au sujet de la coexistence sur notre planète de ces deux humanités, qui sont maintenant de forme similaire mais d'essence différente. .. » rapporte Mouravieff.



La seconde lignée de l’humanité
La seconde lignée est constituée par « les êtres de la race anthropoïde ». En d’autres termes, la lignée pré-adamique, datant d’avant l’intervention de la déesse « Sophia » dans la création de l’humanité.  Cette lignée pré-adamique serait l’oeuvre des Archontes. Nous comprendrons encore mieux cette notion lorsque nous en viendrons à détailler la genèse du monde vue par les Gnostiques. Laura Knight-Jadczyk, une auteur américaine responsable du groupe des Cassiopéens et du site Internet du même nom (http://cassiopaea.xmystic.com/fr/index.html) a longuement analysé ce phénomène d’une double humanité. Elle a baptisé les entités dépourvues d’âme du nom de « portails organiques ». Se fondant sur les recherches de Boris Mouravieff mais également sur ses propres travaux avec le groupe des Cassiopéens, elle pose la situation en ces termes : « Dans le troisième tome de son oeuvre Gnosis, Mouravieff traite de ce qu'il nomme « l’humanité pré-adamique » et « l’humanité adamique ». Après avoir lu cela, j'ai réalisé que ce que je m'évertuais à comprendre sous l'angle de la psychopathie ainsi que je l'ai exposé dans la série « Aventures Cassiopéennes », correspondait en fait exactement à ce que Mouravieff décrivait. Cependant, il faisait référence à la Bible pour l'expliquer et cela ne cadrait pas bien. Néanmoins, l'idée fondamentale demeure que ces types d'hommes pré-adamiques ne possèdent tout simplement pas d'âme, ni même la possibilité d'en développer une. C'est certainement choquant; pourtant, ce sujet a récemment fait l'objet de nombreuses discussions académiques basées sur ce qui semble être des preuves cliniques montrant qu'en effet, il existe des êtres humains dont la nature est vraiment « mécanique » et qui n'ont pas du tout de « Moi intérieur » ou de « Moi supérieur ». Gurdjieff en a parlé, comme l'a fait Castaneda. Donc, j'ai demandé si les idées de Mouravieff au sujet des deux types fondamentaux d'êtres humains, dans tout ce qu'elles impliquaient, étaient justes ».



Une seconde « humanité » psychopathe ?
Laura Knight-Jadczyk voit dans le mode de fonctionnement pathologique d’une partie de l’humanité qui semble précipiter le monde dans sa chute un indice évident de l’existence de cette double « humanité » et du marasme qui en découle : « Comment se fait-il qu'il y ait tant de conflits dans le monde, pourquoi tant de gens demeurent divisés, chacun privilégiant la paix ou la guerre, le respect ou le manque de respect, la protection de l'environnement ou sa destruction, c'est à dire en résumé, une perspective purement matérielle au service de soi ou alors une approche spirituelle au service d'autrui. Peut-être, nous approchons-nous de la réponse, car la vérité semblerait être qu'il n'y a pas et qu'il n'y a jamais eu un « nous » homogène (la race humaine) sur la planète. « Nous » ne sommes pas tous identiques ; « nous » ne voyons pas le monde de la même manière. « Nous » ne sommes pas simplement une race divisée ; nous sommes deux races différentes » (http://quantumfuture.net/fr/organicportals1_fr.htm). Bien entendu, admettre l’existence de ces deux sortes d’êtres humains présuppose que l’on admet l’existence de deux types de consciences et même, tout simplement, l’existence de l’âme humaine, ce qui n’est pas gagné au vu de la manière dont le monde scientifique perçoit le réel et l’homme en général. La science et la psychiatrie comportementaliste considèrent l’âme humaine comme une sorte de machine, d’ordinateur très sophistiqué fait d’échanges électriques entre neurones et de circulations d’hormones cérébrales. La conscience n’existerait pas en dehors de son support organique, c'est-à-dire le cerveau et la recherche spirituelle n’a que peu de place dans l’univers matérialiste des scientifiques.
Laura Knight-Jadczyk a rédigé pour son site Internet un long article en deux parties (http://quantumfuture.net/fr/organicportals1_fr.htm ) sur l’existence de ces deux races humaines. Le sujet est en réalité infiniment plus dense et plus complexe que cette brève description car il se focalise sur toutes les complexités du fonctionnement de notre psyché.






Hommes de pouvoir et psychopathie
Laura Knight range dans cette seconde catégorie « pré-adamique », les psychopathes, les monstres criminels, les sociopathes en tout genre mais aussi, les petits tyrans domestiques que l’on rencontre dans la vie quotidienne, des gens dépourvus de la capacité d’empathie et des activités émotionnelles du même genre. Bref, des prédateurs ordinaires. Cette seconde catégorie recouvre également « des membres de l’élite matérialiste, sans âme ni conscience dont une partie se retrouve dans des positions de pouvoir ». Ce sont eux qui influencent de manière déterminante le fonctionnement de notre société qui se fonde sur la prédation, le rapport de force, la création de la richesse par le déséquilibre, la consommation frénétique, des valeurs qui sont perçues en outre comme étant la norme sociale dans une société libérale. La dérive de l’homme serait provoquée  justement par cette domination des « anthropoïdes pré-adamiques ». Mouravieff constate leur domination en ces termes : « À partir de là, la coexistence de ces deux types d'humains et la compétition qui en fut le résultat, devinrent la norme… Nous pouvons constater qu'au cours des siècles, et même encore à notre époque, les hommes adamiques, dans leur condition postérieure à la chute, ont été et sont encore généralement dans une position inférieure à celle des hommes pré-adamiques (les psychopathes)» (in : http://zone-7.net/humanite_les_2_races/). Et sur la façon dont ces deux lignées se sont mélangées, Laura Knight-Jadzczyk précise: « Il est extrêmement important de comprendre que des croisements entre les deux races se sont produits depuis des milliers d'années, si ce n'est des dizaines de milliers d'année. Il est impossible d'examiner les différentes races, la rouge, la blanche, la noire, la jaune, existant maintenant sur Terre et de décider laquelle d'entre elles est cette race « pré-adamique » dépourvue d'âme. Il n'y a pas de groupes, nations, tribus ni de peuples qui fassent partie de cette race des « sans-âme » en tant que groupe. L'ADN des deux races est complètement mélangé, et c'est cela, qui est le sens véritable de la contamination de la descendance. Seulement ceux qui possèdent le code génétique approprié peuvent au final héberger une âme et ainsi poursuivre le travail ésotérique, ce qui signifie qu'aucune couleur ou groupe ethnique n'est exclu, ni ne bénéficie d'un avantage particulier ». 



 

Confirmation de l’ancien Testament
En 1960, l’auteur Brinsley Le Poer Trench, Comte de Clancarty, chercheur précurseur sur la thématique des « Anciens astronautes » et des Ovnis estime dans son livre « Le Peuple du Ciel » que l’ancien testament contient  également cette information selon laquelle il y aurait une double humanité, ou plutôt comme le rapporte le journaliste Hermes Kempf dans le N°21 des « Grands mystères des sciences sacrées » « non pas une mais deux créations de l’humanité par deux créateurs différents ». L’information révélée par Le Poer Trench est plus étrange encore car elle fait appel à cette idée récurrente d’une histoire cyclique de la terre, de l’univers en général. Un âge d’or suivi par un âge des ténèbres, d’une renaissance et d’un nouvel âge d’or etc… En d’autres termes, notre planète a connu par le passé un « âge d’or », une ère peuplée par des créatures (humaines et animales) qui vivaient en bonne intelligence et aux capacités nettement supérieures aux nôtres. « La première histoire de la création dans la Genèse a trait à l’établissement de l’Age d’Or. La seconde, au chapitre 2, raconte la création de l’être humain au corps chimique animal, la création d’une second Adam, par Yahvé ». Cette création fut le péché du grand archange qui a dit « je serai semblable à Dieu » et qui fut puni de sa témérité en devenant responsable des effets de ses expériences interdites jusqu’à l’heure où les choses pourront être remises au point, à la satisfaction de toutes les entités concernées. »  L’auteur poursuit : « La création de l’homme-animal fut un acte illégal, commis sans autorisation dans un lieu isolé, spécifiquement choisi ». L’intérêt de cette conception est évidente : cette faute perpétré par Yahvé est bel et bien le péché originel et pèse sur l’homme de façon indirecte : il n’en est pas l’auteur comme les autorités religieuses nous l’enseignent mais en subit plutôt les conséquences. Il doit une partie de son existence à une erreur perpétrée par un être à l’ego surdimensionné.
Kempf précise à propos du rôle des entités créatrices des deux modèles humains :  « Dans la première Création, l’originale, ce sont les Elohim (appelé « Fils de Dieu » ou encore « anges ») qui créent par le Verbe, l’homme à leur image, c’est-à-dire « mâle et femelle. »  Il est question d’une création gémellée, androgyne. Plus tard, Yahvé Elohim fabrique un homme-animal et par ce fait, détruit le cycle cosmique. « Celui qui créa cet être se rendit responsable des difficultés qui l’accablent » dit Brinsley Le Poer qui poursuit en ces termes: « C’est ce que l’ont entend par l’aspect « Satan » de Yahvé. »  Selon lui, « Yahvé désigne un peuple venu d’ailleurs dans l’espace qui créa délibérément, grâce à sa science génétique, une race d’êtres humains particulièrement adaptés pour accomplir certaines fonctions bien définies et prévues ». Non seulement, Yahvé et ses Archontes adaptèrent des formes humaines à leurs propres idées et créèrent aussi des plantes et des animaux… Il en résulte qu’il existe au sein de l’humanité deux races d’origine différentes : celle issue de la Création originale pensée par le Dieu suprême, émanée des êtres de lumière ou Elohim tournée vers la spiritualité, l’autre provenant de la seconde création, une fabrication artificielle de Yahvé, dominée par les attraits de la matière. Ces doubles tendances sont les sources de bien des conflits humains, individuels, sociaux et religieux. Chez une majorité d’individus, c’est malheureusement le facteur « Yahvé »qui prédomine, ce qui signifie que l’humanité est portée naturellement par ses pulsions et ses instincts de survie. Les Archontes et leur chef sont dépourvus d’âmes, d’émotions, de « Noùs », autrement dit d’étincelle divine. Ils n’ont plus aucun lien avec la « Source ». Et depuis toujours, par méchanceté, nécessité de survie et jalousie, ils ont soumis et subjugué l'humanité détentrice de cette âme, de cette connexion qu’ils avaient perdue.Il existe un conflit ancestral entre ces deux races humaines primordiales et entre leurs deux créateurs, les Elohim ou « Fils de la Lumière » et les « Fils des Ténèbres » ou Archontes. Cet antagonisme s’aggravera dans l’avenir jusqu’à ce que l’un ou l’autre camp soit victorieux. Le camp des « Fils des Ténèbres » et la race des êtres humains qui les servent aveuglément arrivent tout doucement en bout de cycle, à l’écroulement de leur monde, le nôtre. Cet événement est connu sous le nom d’Apocalypse”.
On retrouve dans l’œuvre d’Anton Parks cette même idée d’un « Dieu » usurpateur, versé en génie génétique qui a créé un premier modèle d’hommes esclaves en volant le patrimoine à des Dieux « planificateurs » (Lire l’interview d’Anton Parks).



Vers un règlement final ?
Et donc, nous y voici, en plein dans cet événement prédit par toutes les religions du livre, celui de l’apocalypse, à savoir de la « révélation » faîte à l’homme de sa double nature profonde, de sa double origine. Il ne s’agirait donc pas d’une colère aveugle d’un Dieu dispensateur de punitions ou de récompenses mais plutôt du règlement final d’un problème « génétique » antédiluvien, l’affrontement entre les deux races de l’humanité. Etant donné que ces deux races se seraient mélangées depuis des millénaires, il est plus raisonnable de penser qu’il s’agira d’un conflit intérieur de l’homme avec lui-même, une lutte entre sa part « humaine » et sa part « mécanique », avec cette partie qui cultive des émotions, de l’empathie et une autre qui ne ressent rien et ne songe qu’à sa survie immédiate. Nous serions tous amenés à devoir prendre une décision et à favoriser en toute conscience ou non notre partie porteuse d’une âme. Ce conflit intérieur est quelque part bien décrit par ce concept mis en avant par Laura Knight du site des Cassiopéens : les fameux portails organiques qui se caractériseraient par des comportements de type psychopathique.



Nous sommes tous des portails organiques !
Mal utilisée, mal comprise, cette information d’une double humanité dérangeante est dangereuse et ne sert à rien. Si cette notion est instrumentalisée par des groupes sectaires radicaux, elle ne peut qu’ajouter du chaos au chaos, de l’ostracisme et de la discrimination à un monde déjà fondé en partie sur la ségrégation. Les informations de Mouravieff ou des Cassiopéens ne sont, à notre sens, que des hypothèses de travail et ne constituent en aucun cas des certitudes absolues qui pourraient servir à des visées racistes et haineuses. Laura Knight me faisait parvenir dans un bref mail une réponse en ce sens : “Il est très important de souligner que les portails organiques ne doivent pas être perçus comme maléfiques ou diaboliques. Selon la Tradition, ils possèdent un esprit de groupe qui se développe de manière opposée aux âmes individuelles, de la même manière que les animaux partagent un même réservoir d’énergie associé à leur type animal : l’énergie de l’espèce « ours », du rat, du cheval, du chien et ainsi de suite.  Cela est également vrai pour les membres de l’autre groupe, les Adamiques jusqu’à ce qu’ils fassent le choix conscient de travailler sur eux-mêmes pour former leur “Je” authentique et “réel”, le « rebirth » ou renaissance dont parlent Gurdjieff et les enseignements ésotériques de l’église orthodoxe orientale. La différence entre les portails organiques et adamiques est une question de potentiel. Une âme individuelle est le résultat final d’un travail sur le “Soi”, la fusion finale d’un grand nombre de petits “Je” constitutifs de la personnalité. Tant que ce travail n’est pas fait, nous sommes tous effectivement des portails organiques. A cause de cela, il serait futile d’employer cette connaissance pour ostraciser les gens, les rabaisser. L’important est de comprendre les comportements, pas de les dénigrer… ».
D’autant plus qu’il nous semble impossible de conclure quoi que cela soit sur des entités dénuées d’âme alors que nous ne savons pas exactement ce qu’est une âme. Ensuite, les textes gnostiques nous apprennent que l’irruption des Archontes et donc, des générations nées sous les archontes (l’homme pré-adamique), est le fruit d’une erreur et non d’une faute, d’un quelconque péché. L’émergence de cette erreur a une fonction, elle remplit un rôle sur lequel nous ne pouvons conclure dans l’état actuel de nos connaissances.



L’avis de Daniel Meurois et de John Lash sur la double humanité
Nous avons demandé à Daniel Meurois ce qu’il pensait de cet étrange concept d’une double humanité présente dans l’Evangile de Judas et d’autres textes : « Selon ma propre compréhension des choses, tout ce qui vit est doté d'une âme. Le  mot ‘âme’ est cependant un peu flou... C'est le terme global et pratique qui sert  à évoquer la notion de conscience. Toutefois, vous conviendrez aisément que  cette notion fait aussi référence à une multitude de réalités extrêmement  diverses. D'où le concept plus précis de "niveaux de conscience". En fait, il y aurait dans l'univers une multitude de formes de vie, chacune manifestant et expérimentant un niveau de conscience spécifique, c'est-à-dire une sphère particulière de perception de la vie. La spécificité d'une planète comme la Terre est de n'être pas homogène quant aux niveaux de conscience qu'elle abrite. Elle est comme un point de convergence, une zone de rencontre cosmique permettant à des niveaux de sensibilité - ou de conscience - différents de s'exprimer à de fins d'évolution. Depuis ce qu'on appelle l'aube des Temps, la Terre est ainsi le lieu de rendez-vous  privilégié d'êtres dont les âmes sont d'origines extrêmement éparses. Il en est de très primaires, n'agissant qu'à des fins parfois bestiales, souvent égotiques et d'autres, plus rarement altruistes ayant la lumière de la Connaissance pour but. Selon le stade de conscience atteint par une âme, la compréhension des grands principes comme ceux du Bien et du mal, par exemple, peuvent diverger radicalement. Ce qui est le Bien d'un type de conscience peut être perçu comme le Mal à un autre niveau. Avant d'avoir atteint un réel point d'intégration de la Sagesse, une âme a toujours tendance à percevoir comme étant bien ce qui est, en fait, son propre bien parce que cela correspond à ses appétits et à l'équilibre de son microcosme intérieur. Je crois personnellement que le fait de parler d'une humanité « à deux vitesses » - avec et sans âme - exprime un concept qui peut être dangereux dans le sens où il nous ancre toujours davantage dans la dualité. Il désigne des ennemis absolus, il n'unifie pas. Si on prétend vouloir emprunter le chemin de la Sagesse, il faut essayer de voir plus loin et accepter le fait que toutes les formes de manipulation, de domination, d'asservissement aussi - et même de monstruosité - sont des étapes sur la voie de l'Évolution ».

Quant à John Lash, même s’il pense que le travail de Mouravieff sur la Gnose est brillant, il insiste sur le fait que l’illumination gnostique est un chemin ouvert à tous et qu’il n’y a pas d’humanité sans âme. En cours de route, l’homme peut perdre son âme, c'est-à-dire sa connexion avec la source : « La théorie de Mouravieff est une brillante transposition de certaines idées gnostiques qui décrivent avec force la folie et l’absence d’âme dont l’humanité peut faire preuve. Mais je ne trouve aucune preuve textuelle d’une humanité pré-adamique sans âme dans les écrits gnostiques. La séparation duale ou encore la forte dichotomie qu’il propose est contraire aux enseignements de base des gnostiques sur le « Noùs » : nous sommes tous porteur du « Noùs », du moins sous sa forme potentielle. Bien entendu, si vous n’en faîtes pas usage, vous perdez cette connexion avec la source qu’est le « Noùs ». Comme on le dit en anglais : « Use it or loose it ! » (soit :  «faites en usage ou il disparaît ») Certes, il y a toujours quelque chose à perdre mais les zombies sans âme n’ont rien à perdre. La tragédie de l’humanité réside dans le fait que nous avons quelque chose de précieux à perdre. Je pense que le scénario de Mouravieff est utile en termes d’analyse des « symptômes », à savoir une manière de décrire le comportement typique des Archontes mais il ne reflète pas la promesse réelle de l’Illumination gnostique, c'est-à-dire un chemin ouvert à tous ».
Pour Ouspensky et son mentor Gurdjieff, le fonctionnement de l’homme « normal » s’apparente à un fonctionnement mécanique, même lorsque l’on parle de « fonctions » soi disant supérieurs comme les émotions. Les choses ne font qu’arriver à l’homme, il ne fait que subir les événements, comme une mécanique aveugle. Pour Ouspensky, ainsi que pour son mentor Gurdjieff, l’homme « normal » et authentique est donc en sommeil. La seule chose que l’homme doit faire est de s’éveiller, de sortir de sa condition de machine pour devenir « humain » au sens plein du terme.






Deux stratégies de survie ?
En tout état de cause, les récits et informations qui transpirent de l’ensemble de ces textes gnostiques et autres évangiles apocryphes indiquent qu’il s’est passé dans notre lointain passé, dans notre « création », un événement significatif aux proportions immenses et qui n’a rien à voir avec une « faute originelle » commise par Eve, cette femme tant décriée par les Pères de l’Eglise. Les récits gnostiques et la tradition orthodoxe retenue par Mouravieff mettent d’une certaine manière en relief la possibilité que le bagage génétique humain, son hérédité est le jeu d’un combat et d’une double influence. Certains êtres sont « humains », d’autres le seraient moins ou pas du tout. C’est la coexistence de deux stratégies de survie, de deux modèles. L’anthropologue Carlos Castaneda, sur base des enseignements du sorcier don Juan,  parle lui aussi d’une influence radicale du comportement humain qui transforme l’homme en prédateur. Dans ce modèle, l’homme est également prisonnier, mais d’une entité prédatrice non organique et parasitaire que Castaneda désigne sous le terme de « flyers », c'est-à-dire « planeurs » ou encore « volants ».



La réalité selon Castaneda
Avant de parler de ces prédateurs, il est important de tenter d’évoquer en quelques mots à quoi ressemble la conception du monde enseignée par Castaneda, don Juan et la lignée de sorciers ou « naguals » de la tradition toltèque. Sa description de l’univers ou de l’infinité d’univers et des êtres qui le peuplent est très cohérente, extrêmement complexe et totalement déroutante. Même si certains éléments nous semblent abstraits ou incompréhensibles, pour les naguals, il s’agit de décrire un monde et des choses aussi concrètes que ne le sont pour nous un arbre, un animal, une maison, un être humain ou un paysage. Il s’agit donc de choses réelles. Pour don Juan, nous ne voyons pas la réalité comme elle l’est vraiment, objectivement. Nous ne voyons que ce que nous en pensons, dans la bulle limitée de notre ego, à travers les reflets de nos conceptions, nos préjugés et notre activité émotionnelle que nous confondons trop souvent avec notre moi ou avec nos sentiments. « Voir » la réalité est un tout autre acte qui requiert énergie et méthodes. Cette façon de « voir » est très voisine des modes de pensée de l’Extrême-Orient et du Bouddhisme. Pour « voir », il faut développer ce que Castaneda nomme la « seconde attention » et être capable d’arrêter le cours de la pensée, l’incessant bruit de notre conversation mentale interne.



Le point d’assemblage
Castaneda affirme que les sorciers ont vu l’homme comme un œuf lumineux. Du moins, celui-ci peut être vu sous cette forme si l’on est capable de « voir » comme les naguals le font, ce qui est une question d’énergie et de perception. Nous percevons tous le même réel parce que nous avons tous ce que Castaneda appelle notre « point d’assemblage » aligné de la même manière, sur la même zone à la périphérie de ce cocon lumineux qui englobe notre corps. Ce point d’assemblage est un peu comme une tête de lecture d’un appareil électronique qui « lit » les mêmes fréquences (les bandes d’émanations selon le vocable de Castaneda), même si cette image est peu exacte et grossière. Un sorcier va donc tenter de comprendre et de lire « l’intention », à savoir « la force qui modifie et réordonne les choses ou les maintient telles qu’elles sont » (in « La Force du silence », Carlos Castaneda, Editions Gallimard, 1988). Tout comme il va tenter de faire bouger son point d’assemblage pour percevoir d’autres réalités. Bref, le nagual est un être qui essayera de comprendre ce qu’est la réalité qui se cache derrière les apparences, c’est à dire les énergies et les forces profondément mystérieuses qui animent les êtres et les objets apparents du réel ainsi que les entités invisibles, afin de, entre autre chose, conserver son intégrité et échapper à un piège tendu par la vie. Mais quel est ce piège ? La matrice comme David Icke la dépeint ? Une sorte d’amas infini d’énergies qui se déploie comme un aigle et qui consomme les énergies des âmes avant leur décès ? Oui, en partie. Mais pas uniquement.



Les planeurs
Peu avant de disparaître, dans son dernier ouvrage, Castaneda se laisse aller à la confidence, comme s’il s’autorisait enfin, comme le fit Don Juan, à révéler la notion la plus embarrassante de son savoir, le « cœur du sujet », à savoir l’existence d’un parasite psychique, de nature non organique qui traiterait l’être humain comme du bétail : les « flyers ». Ceux-ci ont une existence objective pour les chamanes de la tradition toltèque et nous pouvons les voir dans certains états de conscience que les chamanes apprennent à force de ténacité et de discipline: « Les sorciers de l’Ancien Mexique… ont découvert quelque chose de transcendant… Ils ont découvert que nous avons un compagnon de vie. Venu des profondeurs du cosmos, un prédateur est là, qui toute notre vie nous maintient sous son emprise. Il a su nous rendre faibles et dociles. Il étouffe toute velléité de protestation ou d’indépendance et nous empêche de vivre librement ».
Que sont-ils ? Ces « lourdes ombres noires » comme les appelle Castaneda sont des entités parasitaires d’une autre dimension qui consomment certaines de nos émotions humaines comme nous consommons de la nourriture. Ils se délectent de ce que les sorciers mexicains perçoivent chez nous comme étant « une couche brillante de conscience … C’est pourquoi nous étions une proie facile pour le mode de conscience différent, plus pesant du prédateur … Cette étroite bande de conscience était le siège de l’auto-contemplation dans laquelle l’homme était irrémédiablement piégé» affirme don Juan à un Carlos Castaneda stupéfait. Ces « flyers » cultivent chez l’homme des émotions dont ils sont friands, cette manière dont notre mental travaille, centré sur lui-même. « Ils ont besoin de nous pour se nourrir et c’est pour cela qu’ils nous pressurent implacablement » affirme également don Juan à Castaneda.  « Exactement comme nous qui élevons des poulets pour les manger, ils nous élèvent dans des poulaillers humains pour ne jamais manquer de nourriture ». Comme ils se délectent de nos peurs, de notre agressivité, ils les cultivent et les suscitent en nous prêtant leur mode de fonctionnement. Voilà ce qu’en dit encore don Juan : « Ce sont les prédateurs… qui nous ont imposé nos systèmes de croyance, nos idées sur le bien et le mal, nos mœurs sociales. Ce sont eux qui suscitent nos espoirs et nos attentes, nos rêves de succès ou notre peur de l’échec, eux encore qui insufflent dans notre esprit convoitise, avidité et lâcheté et qui le rendent prétentieux, routinier et égocentrique… Ils ont accompli une manœuvre extraordinaire, extraordinaire bien sûr sur un plan stratégique, mais horrible du point de vue de ceux qui en sont victimes. Ils nous ont donné leur esprit ! Tu m’entends ? Les prédateurs ont remplacé notre esprit par le leur qui est bizarre, incohérent, grincheux, et hanté par la peur d’être percé à jour… » (Carlos Castaneda, « Le voyage définitif » Editions du Rocher 1998).



Archontes et planeurs : les points communs
Ces prédateurs non organiques, ces créatures invisibles  font certes penser aux Archontes. John Lash a ainsi dressé une liste de 13 points communs entre les descriptions du monde selon les gnostiques et le système développé par Carlos Castaneda et son mentor. Quant au scientifique américain Gerry Zeitlin, un ancien du projet Seti (Search for Extraterrestrial Intelligence), il a consacré un article établissant les similarités entre les Archontes et les extraterrestres des récits contemporains et intitulé : « La Gnose, les Archontes et les Gris : un programme de contrôle » (openseti.org). Il serait trop long de faire ces inventaires dans le présent article mais les points communs relevés par Lash entre les deux systèmes de connaissance sont saisissants de similarité. Ces prédateurs d’une autre dimension font penser à certaines caractéristiques « prédatrices » décrites dans les récits des victimes d’abductions extraterrestres, notamment lorsqu’elles furent confrontées à des entités reptiliennes. Il ne s’agit pas ici d’affirmer que les « flyers », les Gris ou les Reptiliens sont une seule et même chose, loin de là mais tant les Gris, les Reptiliens des récits d’enlèvements que les « flyers » révèlent ce qui pourrait être des « interférences extraterrestres ». Des anciennes religions parlaient de démons, de succubes, d’incubes, de transes et de possessions. On parle aujourd’hui d’enlèvements, de traumatismes et de syndrome psychiatrique de personnalités multiples dans les cas les plus extrêmes et les plus manifestes. Mais pour en revenir aux « Flyers », selon les conceptions développées par Castaneda et la tradition toltèque, ces entités entravent la vie psychique de tout un chacun. Nous serions tous concernés. Notre côté maniaque, routinier, peureux et parfois prédateur et agressif est un « cadeau » empoisonné qu’ils nous ont fait pour assurer notre défense et leur nourriture.



Au-delà du bien et du mal
Certes, la prédation ou le parasitisme sont des phénomènes présents partout dans notre monde mais il est impératif de les percevoir de manière moins appuyée. Tout est toujours question de point de vue, c'est-à-dire de manière de « percevoir ». C’est la façon dont Daniel Meurois-Givaudan le fait. Pour Daniel comme pour nombre d’auteurs, le mal n’est pas une entité toute puissante et autonome. 
L’existence du « mal » et sa genèse sont le fruit d’un autre concept primordial dans le principe de création : celui du libre-arbitre. Selon Daniel Meurois-Givaudan, même l’erreur a le droit d’exister dans l’univers. Elle est partie prenante dans le processus de création et d’affinement d’une âme. Toute chose reçoit la liberté d’être. « Je vous l’annonce, vous êtes l’énergie et le moteur de ce vent par lequel Satan prend forme…jusqu’à vous façonner vous-mêmes. Issu du principe de liberté, l’Adversaire est maintenant devenu le fruit de vos carences en Amour, constamment entretenu par la sève de vos petitesses. Il est comme un gigantesque réservoir de venin que vous remplissez à chacune de vos bassesses puis dans lequel vous plongez votre coupe à chaque fois que, par vos orgueils, vos colères et aussi vos peurs en esprit et en actes, vous vous séparez du Tout. Ainsi, je vous l’affirme, Satan est un peu de vous tant que vous résistez au sentiment d’union totale avec mon Père dans l’Infini… votre Père » écrit Daniel Meurois-Givaudan dans « Les Enseignements premiers du Christ (Editions Le Perséa, Montréal, 2006). Daniel Meurois ne se sert pas du principe de culpabilité pour évoquer le mal et nos carences mais affirme plutôt que le « Diable » n’est rien d’autre que « le reflet de vos désordres et le fruit de votre expérimentation de la liberté » (Daniel Meurois-Givaudan, Comment Dieu devient Dieu, une biographie collective, Editions Le Perséa, 2005). Ce principe de liberté concerne par conséquent toutes les formes de conscience, toutes les formes de vie, même les plus inimaginables, avec lesquelles nous pouvons entrer en interaction… et qui ne seront également que le reflet de ce que nous pouvons être et des stratégies adoptées pour la vie et la survie.
Toutes les stratégies d’existence et d’adaptation ont droit de citer, que cela soit le parasitisme et la prédation ou au contraire le commensalisme (association de deux organismes qui s’aident mutuellement) et la symbiose ou mutualisme. L’empathie et l’altruisme, ce que Laura Knight appelle le « service des autres » sont des stratégies d’existence dans lesquelles une entité peut choisir de se « sacrifier » au profit des autres parce qu’elle est capable de s’identifier à la souffrance ou à la joie d’autrui. Dans un mode de prédation ou « service de soi », l’entité privilégie la force, la ruse et la consommation de ce qu’elle trouve comme ressources pour son seul et unique intérêt, quitte à sacrifier les autres et pomper leur énergie. C’est une autre stratégie de subsistance qui vise le court terme et qui est, objectivement, moins rentable à long terme car elle peut mener à l’autodestruction, comme le montre la manière dont les choses se déroulent sur notre planète, principalement guidée par « le service de soi ».
Et puis, ces prédateurs ou encore ce que nous appelons « le mal » pourrait être comme l’affirme Daniel Meurois, notre meilleur enseignant, notre défi le plus formateur. Dans un même ordre d’idée, don Juan résume en une phrase ce que peut représenter pour l’homme l’expérience de la conscience et de la lutte contre le prédateur : « Nous sommes des sondes énergétiques douées de conscience… que l’univers a créées pour prendre conscience de lui-même. Les planeurs constituent pour nous un défi auquel nous ne pouvons nous soustraire. Nous ne devons pas les mésestimer. Nous devons les vaincre pour que l’univers laisse les êtres humains poursuivre leur existence » (in : Carlos Castaneda, « Le voyage définitif). Et une façon de les vaincre est de donner à l’ego, à ce que Castaneda appelle « l’auto-contemplation », c'est-à-dire notre dialogue mental au quotidien qui enfle de manière grotesque au gré de l’importance que nous nous accordons, de moins en moins d’ampleur. Petit à petit, le prédateur se désintéressera de nous. Cette manière de donner le moins d’importance possible à l’ego est très voisine du système de pensée bouddhiste. C’est une façon de restaurer notre connexion avec la source créatrice de la conscience.



La part gnostique de Daniel Meurois-Givaudan
Daniel Meurois-Givaudan est un auteur atypique, ou plutôt adogmatique dans la mesure où l’homme a bâti sur son expérience personnelle sa cosmologie et sa perception du réel qui emprunte à certaines traditions mystiques sans s’y référer de manière figée. De fait, pour nous faire comprendre comment sa perception du monde s’ordonne, Daniel Meurois a emprunté aux traditions gnostiques certaines conceptions comme celle du « Noùs » ou encore le concept « d’erreur » en lieu et place de péché originel. Le « Noùs » pourrait être défini comme l’étincelle divine qui se reflète en chacun de nous, cette lumière qui nous pousse et nous guide indubitablement vers la transcendance. Dans « l’Evangile de Marie-Madeleine », Daniel Meurois affirme que le « Noùs correspond au mental supérieur ou encore supra-mental. Il n’a rien à voir avec l’intellect pur qui dissèque et par conséquent dévitalise l’objet de son regard » (Daniel Meurois-Givaudan, « L’évangile de Marie-Madeleine… selon le livre du temps » Editions Le Perséa, Montréal, 2000). Il en va de même pour la fameuse «connaissance » des gnostiques, la « Sophia » à la fois déesse et source de l’humanité terrestre, contenant et contenu. Cette connaissance qui nous relie à la source n’a rien à voir avec un savoir mortifiant, livresque, encyclopédique, avec une éventuelle culture générale. Non, il s’agit plutôt d’une connaissance du réel, de notre fonctionnement émotionnel, de notre capacité à nous observer et à voir au-delà des apparences. « Un tel portail est appelé Noùs… Le Noùs restitue donc l’être à lui-même, il le prolonge et l’invente à l’infini à mesure qu’il déploie ses ailes. La sagesse est de le laisser monter en soi lorsque l’on se sait sur le bord de la falaise, à bout d’arguments et le cœur assoiffé » (Daniel Meurois-Givaudan, « Comment Dieu devient Dieu, une biographie collective ; Editions Le Perséa, Montréal, 2005). Le « Noùs » est donc notre supplément d’âme, ce « plus » qui nous différencie d’un fonctionnement purement robotique. C’est finalement le fond de notre âme. Daniel Meurois-Givaudan, au lieu de parler de péchés originels, de fautes et de culpabilité privilégie les notions d’erreurs, ou plutôt d’essais et d’erreurs qui permettent à l’homme de corriger sa destinée et sa perception du réel. Il existe en langue copte chez les gnostiques un terme spécifique : « Sorem » que John Lash définit de la sorte : « la tendance de l’être humain à dévier de sa propre course d’expériences, en partie grâce à l’exceptionnelle liberté et aptitude à commettre des erreurs, en partie provoquée par l’intervention subliminale des Archontes ».



La création du monde et de l’homme selon les gnostiques
Daniel Meurois évoque également dans ses ouvrages un concept proche des gnostiques : l’esprit d’une planète. La création du monde et de la terre racontée par les Gnostiques dans « l’Hypostase des Archontes » par exemple, est très bizarre et n’a aucun rapport de près ou de loin avec la Genèse de l’ancien testament dans laquelle une entité anthropomorphe crée la terre, sa biosphère, les animaux qui la peuplent et l’humanité en 7 jours. Dans le mythe gnostique de Sophia, il est question d’une erreur de création et de parcours, celui de « Sophia » qui est tombée du plérôme, du cœur de notre galaxie et qui, dans sa chute, a provoqué l’apparition de la terre. La déesse Sophia, par la puissance de son rêve, en est venu à se métamorphoser et à s’incorporer dans un astre, la terre. La substance première de ce corps, nous apprend John Lash,  est de la « lumière organique » ou « sophianique ». En termes imagés, Sophia est tombée amoureuse de son rêve de création, et comme hypnotisée, elle a fini par s’incarner dans la terre, devenue planète consciente. Dans le cadre de cet événement de création colossal a surgi par accident, du dégagement d’énergie immense provoqué par cette chute de la déesse, le Démiurge, le Grand Archonte, une entité inorganique, (donc dépourvue de lumière organique) qui s’est prise pour Dieu et qui a généré des sortes d’aides, des assistants : les Archontes. Notre système planétaire s’est alors développé et est devenu le Royaume des Archontes, par opposition à la terre, siège de Sophia ou de Gaïa. Ces Archontes, pour défier Sophia, ont voulu créer la vie. Un premier homme, monstrueux, a surgi de cette tentative. Sophia ayant vu le sort peu enviable de cette créature lui a fait alors don d’une étincelle divine, du « Noùs », en bref d’une âme éternelle ; ce que les Archontes ne possèdent pas. Par conséquent, nous révèlent les Gnostiques, les Archontes ont alors tenté de soumettre et de subjuguer l’humanité qui possède cette âme éternelle, cette connexion avec la source. Bizarre odyssée que celle-ci. Une fois de plus, apparaît dans un récit mythique cette confrontation entre des entités dotées d’une âme, d’une connexion avec la source créatrice et des entités dénuées d’âmes, de ce lien avec la source.



Les super consciences galactiques
Dans la conception du monde développée par Daniel Meurois-Givaudan, la terre, le soleil, les planètes sont également « habitées » par une intelligence, une conscience, une âme supérieure. Mais attention, il ne s’agit pas d’une âme supérieure comme pourraient l’entendre nos religions traditionnelles mais d’une âme infiniment expérimentée qui s’est jointe à d’autres en « un mariage cosmique ». « Ils ont la possibilité de fusionner leurs esprits afin de permettre l’émergence de ce qui sera le soleil intérieur d’une planète lors d’une vague de création à venir. Oui, toute planète possède son soleil central. Celui-ci est son feu sacré, son cœur palpitant, sa force de cohésion. Il est aussi vital que peut l’être le noyau d’une cellule au sein de celle-ci. Ce qu’il nous faut comprendre surtout, c’est qu’il est le gardien de ses mémoires, c'est-à-dire la somme incalculable des expériences vécues globalement par les formes de vie que les Maîtres ascensionnés qui lui ont donné naissance ont emporté avec eux à partir de la dernière Vague de Création dont ils sont issus ».
En fait, pour paraphraser ce que Daniel Meurois affirme au sujet du fonctionnement du système solaire et des galaxies, nous pourrions dire que des « super consciences » habitent chacun des astres qui composent un système solaire. Le cœur de la galaxie est « habité » par une autre sorte de super conscience plus évoluée encore, de « Dieu » local qui est la somme de toutes les mémoires et de toutes les expériences de conscience et de vie qui peuplent cette galaxie. « Le soleil majeur d’une galaxie –son Dieu- est né de la fusion de tous les soleils- c’est à dire de tous les Christs- ayant eu en charge des systèmes planétaires, dans la vague de création précédente ». Paradoxalement donc, un Père est la résultante inévitable de l’Amour, de la Connaissance et de la Vision d’un grand nombre de Fils, qui eux-mêmes sont les enfants les plus aboutis et affinés d’une multitude d’humanités et de forme constamment en évolution ». (Daniel Meurois-Givaudan : « Comment Dieu devient Dieu, une biographie collective, Editions Le Perséa, Montréal, 2005). Ce qui correspond qu’à un seul niveau puisque l’on sait que l’univers est infini et que les univers sont sans doute multiples. Le « Divin » s’expérimente de manière infinie et se raffine à l’infini par le biais d’expériences de la vie parfois indicibles et incompréhensibles pour nous. Les Gnostiques, pour leur part, avaient eux aussi une vision du monde qui était « spatiale » puisqu’il était question d’astres, de soleils, d’étoiles, un univers peuplé d’Archontes, d’Eons (Sophia) et traversé de conflits galactiques. Pour eux, le siège des Eons, du « divin » est le cœur galactique tandis que les bras d’une galaxie sont encore le siège des Archontes, des entités non organiques.



La dualité absolue versus dualité à deux sources
Les religions judéo-chrétiennes affirment que le bien et le mal sont deux entités antagonistes absolues et autonomes qui proviennent de la même source. Dans ce contexte, le Mal est une entité toute puissante que Dieu a créé dans le cadre de sa colère divine, ce qui fait de Dieu, une étonnante divinité siège de tendances en violentes oppositions. Pour les gnostiques, le bien et le mal ne proviennent pas de la même source. Le mal est issu de l’expérience humaine provoquée par la superposition de deux systèmes perceptuels. Ce second système de perception qui s’adosse au premier, est celui généré par les Archontes, par l’erreur. Il nous appartient donc de percevoir derrière l’hologramme 3D de la matrice, la véritable réalité, à l’instar de Néo, le héros de la trilogie Matrix qui doit se déconnecter du système de réalité virtuelle pour comprendre la nature du réel. L’interview de John Lash est assez explicite à cet égard.
Daniel Meurois parle aussi d’hologramme, de réalité à deux sources mais exprime avec ces concepts un autre ordre des choses : « la conscience de vie, le relief de celle-ci naît des jeux d’interférence produits par le mariage de deux faisceaux lumineux. Le premier provient en droite ligne de la Puissance Génératrice –Dieu- alors que le deuxième est réfléchi par la création visée par le premier faisceau. Analogiquement à un hologramme, Dieu est d’une certaine façon constitué par une infinité d’images ou de présences qui toutes sont à son image. L’un n’existe pas sans l’autre, l’un appelle l’autre et l’implique complètement dans son mouvement ». En d’autres termes, « Dieu » ou encore la « Source » expérimente une infinité d’états d’âmes par notre entremise dans un jeu holographique infini de reflets. Notre existence ou notre destin revient à vivre  en nous le reflet de ce rayon « divin » à travers des expériences évolutives sans cesse affinées.
Quant à Nigel Kerner, cet auteur britannique qui a consacré un livre entier à l’emprise extraterrestre des Short Greys sur l’humanité, il souligne à l’instar de la pensée gnostique la chose suivante : “Nous sommes piégés dans une existence physique parce que nous avons certaines "restrictions", certains traits, certaines "caractéristiques" qui reflètent chez nous un manque de compréhension de la véritable nature de la réalité.  Ces "caractéristiques" sont la haine, l'envie, l'avidité, l'agressivité etc... Ces caractéristiques sont des forces mentales d'impulsion qui séparent en parties, qui divisent au même titre que l'univers sépare, segmente en parties. Ces caractéristiques sont des sentiments équivalents à des impulsions qui segmentent toute chose, aux forces entropiques physiques de la séparation au sein de l'univers.  Donc, elles amènent de fêlures, des "empreintes de saleté" sur les "lentilles" individuelles que nous sommes à travers lesquelles la lumière de Dieu s'exprime pour briller en nous. Ces défauts déforment, dénaturent cette "lumière" qui définit chacune de nos individualités  comme des prolongements de la différence, de nos différences individuelles face à cette lumière. C'est comme cela que se définissent nos individualités au départ. L'interception extraterrestre ajoute d'autres "griffures", d'autres taches de saleté qui se révèlent être des extra à nos propres restrictions ou encore "péchés". Par conséquent, l'interception extraterrestre est un abus, une imposition supplémentaire qui nous est infligée” affirme Nigel Kerner. « Le but des Gris est de permettre à leurs “maîtres”, les clones, de retrouver une âme éternelle, soit un lien vers leur Etre Premier”. Et le message du Christ, toujours selon Kerner, était de nous mettre en garde contre cette intrusion extraterrestre que l’église, a par la suite décrite de manière déformée sous les traits de Satan, du démon personnifiant le mal.
Et Lash de fortement nuancer : « Les Archontes influencent la façon dont vous percevez le monde. Ils n’influencent pas le monde en lui-même. La Puissance première du monde dans lequel nous vivons s’avère être la Divinité qui réside dans notre planète, l’intelligence de Gaia, appelée Sophia par les Gnostiques. Si vous vous alignez sur l’intelligence de Gaia, vous ne percevez plus le monde comme un endroit investi par la peur et la prédation mais comme un monde de beauté, de bonté et de magie ». L’humanité ne peut être surpassée par les Archontes, conclut John Lash, mais nous pouvons abdiquer. A savoir qu’ils pourraient nous avoir à l’usure grâce à une sorte de guerre psychique.



La nature des prédateurs : les informations en présence
En fin de compte, quelle est la nature de ces « prédateurs », de ces « Archontes » de la tradition gnostique. En se renseignant sur leur nature, nous pourrons comprendre s’il faut se les représenter en termes de menaces. S’agit-il d’entités organiques, des extraterrestres de notre dimension ? Ou bien d’êtres extradimensionnels, des sortes d’entités éthériques ? Est-ce que ce sont des parasites non organiques comme les décrit Castaneda ? 
Prenons d’abord la thèse de John Lash : les Archontes sont des entités non organiques, des sortes d’organismes robotiques incapables de créer par eux-mêmes. Ils imitent et travestissent la vie comme le font les entités robotiques. Ils ont aussi la capacité d’évoluer de notre dimension à une autre qui nous est « invisible ». Ce qui est cohérent avec le récit des victimes d’enlèvements qui évoquent parfois des épisodes de matérialisation/dématérialisation de ces entités (Gris ou reptiliens). Mais John Lash insiste sur le fait que les archontes sont des imitateurs et qu’ils seraient surtout incapables d’avoir une emprise physique et directe sur notre monde. Ils ne peuvent pas par exemple manipuler notre patrimoine génétique et ne sont en aucune manière nos créateurs. Ils veulent nous le faire croire.
Castaneda, à l’instar de Jacques Vallée, voit dans l’intervention extraterrestre des phénomènes d’ordre spirituel et donc, des créatures inorganiques qui se manifestent essentiellement dans notre psyché. « C’est une nouvelle forme de conscience qui émerge et qui arrive à manipuler notre perception de la réalité… » affirme Jacques Vallée dans « Confrontations ».
Les thèses développées par Anton Parks et dans une autre mesure par Nigel Kerner montrent qu’il s’agit d’entités organiques ayant une incidence physique sur notre réalité. Pour Nigel Kerner, les Archontes sont les Gris des récits d’enlèvements extraterrestres. Il leur manque une « âme », à savoir une connexion avec ce qu’il nomme « l’être premier », la source créatrice et donc la capacité de se réincarner. Seule, la technologie leur permet de prolonger leur existence de manière indéterminée mais leur patrimoine génétique est sujet à l’entropie, c'est-à-dire à des mutations et une déstructuration dramatique. Ces entités veulent se reconnecter à la source et c’est la raison pour laquelle ils auraient inséré une partie de leur patrimoine dans le nôtre au moment de l’épisode biblique de la Genèse.
Anton Parks, par le biais de ses visions et de son analyse des récits sumériens, voit dans l’intrusion extraterrestre actuelle la conséquence d’intrusions préalables qui ont joué un rôle fondamental dans la genèse et l’histoire de l’humanité. Nous sommes le résultat d’un combat, d’une lutte d’influences titanesque entre plusieurs « races » extraterrestres qui sont majoritairement reptiliennes. Les Archontes des évangiles gnostiques de Nag Hammadi symbolisent pour Parks le jeu pervers joué par la lignée Anunnaki d’Enlil, d’An et Ansar, responsables d’un ordre patriarcal, très centralisé et dictatorial. Ces entités reptiliennes à polarité masculine nous ont créés et élevés comme du bétail pour le bénéfice de leur entreprise coloniale. Face à cette « dynastie », le « Dieu » Enki, allié aux lignées reptiliennes à polarité féminine, les « Amasutum » ainsi qu’aux planificateurs  « Kadistu » ont rempli un rôle positif d’enseignants de l’humanité. Ils sont les Elohims de la Bible, les « porteurs de lumière » lucifériens, le serpent de la connaissance, les « Prométhées » que le récit biblique de Yahvé/An/Enlil a transformé en entités sataniques. Par conséquent, par le biais du « bestiaire » des récits mythiques sumériens immortalisés par l’écriture cunéiforme dans des milliers de tablettes d’argile, Anton Parks montre que l’influence extraterrestre sur l’humanité n’est pas uniquement négative.



A la veille d’une mutation ?
Le message des religions judéo-chrétiennes revisité par le Nouvel Âge concorde en partie avec les assertions selon lesquelles nous serions dans une période charnière qui nous mènera vers un immense basculement que certains tentent de situer dans le temps : la date de 2012 est régulièrement évoquée. Plusieurs « interprétations » coexistent à propos de cette date et de la nature de ce basculement. Il y a la version « apocalyptique » et messianique qui parle de « Fin des temps », de punitions et de rétributions, d’élus et de damnés. Les groupes évangéliques surfent sur la vague « 2012 » pour nous persuader de la justesse de leurs visions. Il existe une autre version, moins « dramatique » selon laquelle nous sommes effectivement à une période charnière, la fin d’un temps, d’une époque, comme dirait Daniel Meurois mais il ne sert à rien de tenter de la dater (voir interview). Il est plutôt question d’une sorte de grand balancier cosmique, d’une mécanique d’évolution dans laquelle, lors des cycles de transformations, les événements s’accélèrent et s’intensifient pour conférer à l’histoire un cours de plus en plus violent et chaotique.
Par contre, si nous « croyons » en l’émergence d’une apocalypse, le scénario que nous avons imaginé finira bien par prendre forme. Tout est donc une question de perception personnelle. Il en va de même pour ce que Daniel Meurois nomme « l’adversaire ». Il pourrait prendre le visage que nous voudrons bien lui donner.
Emprise complète, partielle, démon interne, parasite extérieur, réalité, illusion, matrice, simulation virtuelle, chacun de ces concepts et des auteurs qui les évoquent nous livrent des informations parfois contradictoires, parfois complémentaires sur la nature des entraves de l’humanité.
Toute cette matière, cette sagesse développée par les uns et les autres est certes indicatrice mais demeure lettre morte pour nous tant que nous n’avons pas développé nos expériences personnelles de perception afin de jauger la pertinence de ces constatations sur la nature du monde spirituel. L’intrusion extraterrestre, le caractère infiniment étrange que peut induire cette rencontre dans notre psyché va nous bousculer, c’est un fait certain, et elle peut augurer d’un prélude à un immense changement dans notre façon de percevoir le réel. C’est peut-être cela, l’apocalypse, la « Révélation » : une révolution dans notre fonctionnement psychique et donc, cérébral.



Un sentiment de merveilleux
Enfin, nous ne raisonnons qu’en termes d’importance de notre existence ou d’insignifiance de notre ego face au monde, ce qui est générateur d’angoisses et de peurs. C’est plus fort que nous de « penser » le monde de la sorte. Certes, face à l’infini et à l’étrangeté de ce que représente l’univers, les êtres qui le peuplent et l’existence en général, nous sommes saisis par ce sentiment d’insignifiance mais aussi par cette impression de merveilleux. Tout est une fois de plus question d’angle de perception et de point de vue.
Il est impossible de comprendre et de décrire vraiment un système si l’on en fait partie et qu’on y est immergé. Il nous manque un panorama, un regard externe. Par conséquent, nous décrivons la possibilité d’une « intrusion » extraterrestre qu’en termes de confrontations, de luttes hostiles et de prédations parce que nous sommes immergés dans notre matrice en 4 dimensions apparentes (3D et dimension temporelle). L’expérience de la conscience hors de cette matrice pourrait nous apporter une vision peut-être moins chargée de peur. Il serait par conséquent inutile de conclure définitivement sur la nature profonde de cette intrusion « extraterrestre » de l’endroit où nous sommes, intégré dans notre propre système cognitif. N’oublions pas ce qu’affirme l’astrophysicien Jacques Vallée dans son livre « Révélations » : « Quelqu’un est en train de se donner énormément de mal pour nous convaincre que nous sommes menacés par des êtres venus de l’espace. Pour étayer cette idée, les faits qui se rapportent au vrai phénomène Ovni et sa véritable histoire ont été tellement déformés que les spécialistes eux-mêmes abandonnent leurs recherches et cessent d’enquêter sur des cas réels… ». En d’autres termes, on nous inculque la peur, une peur déformante qui ne nous aidera certainement pas à comprendre et poursuivre ce qui est sans doute l’avenir de cette aventure dans la conscience.



La suite : deux interviews
Pour compléter ce dossier sur l’évangile de Judas, Daniel Meurois Givaudan et John Lash nous livrent dans les entretiens qui suivent des perspectives supplémentaires sur tous les points que nous avons évoqués ici : les évangiles gnostiques, le rôle nocif joué par certains dogmes et religions dans le développement d’une spiritualité réelle et utile, l’intrusion extraterrestre et les Archontes, le message apocalyptique, 2012 ainsi que sur les liens entre Judas et le Christ.



Certaines parties de ce dossier ont été publiées sous une autre forme dans le n° 53 de l’édition française du magazine Nexus (novembre-décembre 2007)
Karmaone

SourcesNigel Kerner, « The Song of the Greys, The Dark Side of Alien Visitation» Hodder and Stoughton, 1997Paul Von Ward: “God, Genes and Counsciousness, nonhuman intervention in human history”; Hampton Roads, 2004Jacques Lacarrière :, “Les Gnostiques”, Editions A-M Métailié, 1991Laura Knight-Jadczyk : « L’histoire secrète du monde », Les Editions Pilule Rouge, 2006

Bart D.Ehrman : « Le Christianisme mis sans dessus dessous : l’Evangile de Judas, une autre vision » , Flammarion, National Geographic 2006

Procopius cité dans C.W King « Gnostics and Their Remains, London, David Nutt, 1887, pp340

Brinsley Le Poer Trench: « Le peuple du ciel », éditions, J’ai lu/Livre de Poche, Aventures mystérieuses, 1988

John Lash: “Not in his Image”, Chelsea Green Publishing, 2006

Daniel Meurois-Givaudan : « Les Enseignements premiers du Christ », Editions Le Perséa, Montréal, 2006

Daniel Meurois-Givaudan : « Comment Dieu devient Dieu, une biographie collective, Editions Le Perséa, Montréal, 2005

Daniel Meurois-Givaudan, « L’évangile de Marie-Madeleine… selon le livre du temps » Editions Le Perséa, Montréal, 2000

Carlos Castaneda : « La Force du silence », Editions Gallimard, 1988

Carlos Castaneda, « Le voyage définitif » Editions du Rocher 1998

Jacques Vallée « Révélations », Aventure Mystérieuse, J’ai lu, 1992

Marie-Thérèse de Brosses : « Enquête sur les enlèvements extraterrestres », Plon, 1995







Liens InternetSite de John Lash : http://www.metahistory.org/


Association de lutte contre l’influence des évangéliques au Pentagone : militaryreligiousfreedom.org

Site de Gerry Zeitlin : openseti.org Sites de Laura Knight :cassiopaea.xmystic.com/fr/index.htmlquantumfuture.net/fr/organicportals1_fr.htm


hzone-7.net/humanite_les_2_races







Karmaone © Karmapolis - Mars 2008    

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DEUX HUMANITÉS    

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Les deux humanités    

Même si l’idée peut prêter à sourire ou à polémiquer, une croyance se répand actuellement selon laquelle la race humaine aurait été fondamentalement scindée en deux. Indépendamment des critères biologiques, physiologiques et ethnologiques liés à la couleur de la peau et à la culture d’origine, notre humanité pourrait en réalité être composée de deux races humanoïdes aux origines extraterrestres bien distinctes et destinées chacune à un avenir différent.    

Nous sommes tous et depuis notre enfance accoutumés à penser en termes de physionomie et de morphologie. Nous voyons tantôt des Jaunes (de type manchourien, mongolien, malaisien…), tantôt des Blancs (de type caucasien, hyperboréen, méditerranéen…), tantôt des Noirs (de type africain, papouasien, abyssin…) et tantôt des Rouges (de type amérindien, mélanésien…). Nous avons pris l’habitude de répartir l’humanité en plusieurs "races" elles-mêmes fragmentées en groupes identifiables. Les dernières avancées technologiques entourant le génome ont d’ailleurs permis de les catégoriser, d’en établir les caractéristiques et d’en découvrir l’évolution au fil de notre histoire récente.    

Mais il existe une connaissance dissimulée dans certains enseignements dits ésotériques ou occultes qui utilise d’autres critères. Selon elle, tous les humains seraient, à la base, issus de seulement deux races bien distinctes. Et l’une de ces races ne serait pas vraiment "humaine", au sens où l’on entend habituellement ce mot, ce qui pourrait expliquer les difficultés actuelles de notre humanité à réaliser collectivement sa transition vers l’Ère Nouvelle. Car il est écrit que cette Ère Nouvelle, dont certains nous avaient promis l’avènement avant la fin de l’année 2012, sera d’abord et avant tout l’Ère de l’Unité et de la Fraternité.    

Sous cette apparente diversité, l’humanité ne comporterait en réalité que deux races !    

Pour comprendre les événements auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés, il faut prendre en compte les aspects méconnus de notre histoire et se référer à certains textes apocryphes.    

Ainsi, l’Évangile de Judas est un manuscrit en papyrus de vingt-six pages écrit dans un antique dialecte copte, le sahidique, et datant du IIIème ou du IVème siècle (entre l’an 220 et l’an 340 après J.C.). Il fait partie d'un codex d'une soixantaine de feuillets contenant aussi deux autres textes apocryphes : l'Épître de Pierre à Philippe et la Première Apocalypse de Jacques. Ce codex a été découvert en 1978, dans les sables du désert égyptien près d’Al Minya, et il est actuellement conservé à New-York.    

Judas et son Évangile apocryphe    

Dans cet Évangile, Jésus révèle à Judas des informations capitales qui ne pouvaient en leur temps être entendues que par ce dernier car il était son seul disciple à avoir reçu une initiation adaptée à ce niveau de compréhension. Judas était un Iscariote. Les Iscariotes constituaient une élite intellectuelle brillante, mais à l’intelligence froide et ils avaient la réputation d’être dépourvus d’amour altruiste et de compassion. Une partie de leur descendance participa plus tard à la création de la dynastie des Rothschild (alias Bauer), l'une des treize grandes familles régnantes qui se partagent aujourd'hui la gouvernance occulte de notre planète, et dont font également partie les Médicis, les Hanovre, les Habsbourg, les Plantagenet, les Bruce, les Rockefeller, les Romanov, les Sinclair, les Krupp, les Cavendish (alias Kennedy), dont l'héritier, John Fitzgerald, fut assassiné parce qu'il cherchait à échapper à leur contrôle, les Warburg, la plus puissante étant celle des Saxe-Cobourg-Gotha (alias Windsor).    

Ces treize familles n'en constituent en réalité qu'une seule qui dirige secrètement la Terre depuis l'époque prébabylonienne. Les membres de ces dynasties possèdent tous dans leurs gènes, à des degrés divers, des particules d'ADN reptilien. Et ils appartiennent tous à la seconde lignée de notre humanité, celle qui est responsable de toutes les abominations qui continuent aujourd’hui à être perpétrées sur cette planète.    

Même si leur règne touche à sa fin, ils persistent à vouloir imposer leur domination sur notre monde en pervertissant un maximum d’êtres nobles et désintéressés membres de la première lignée, la lignée originelle de notre humanité, afin de contrecarrer la montée du taux vibratoire de la planète et les ouvertures de conscience.    

Mais de quelles "lignées" s’agit-il au juste ? Dans l’Évangile de Judas, Jésus enseigne qu’il existe deux sortes d’êtres humains, en réalité deux lignées humaines : « la grande génération sans Archontes au-dessus d’elle », c’est-à-dire la race antérieure à la prise de contrôle de notre dimension par sept puissants Esprits maléfiques d’essence reptilienne auxquels les Gnostiques ont attribué ce nom "d’Archontes" et « la génération perdue », c’est-à-dire la branche de l’humanité qu’ils ont réussi à manipuler pour introduire la dualité sur la Terre.    

Les Archontes ont inspiré les mythologies et l’imagerie de nombreuses religions.    

La génération adamique, ceux à qui l’archange Gabriel a accordé l’Esprit éternel et qui appartient par conséquent à « la grande génération sans Archontes » regagnera le Royaume dont elle est issue. Elle retrouvera sa source, toujours porteuse de son âme éternelle. Quant à la seconde génération, elle est, selon Judas, dépourvue d’âme immortelle, mais possède « un esprit à titre temporaire pour le service » reçu de l’archange Mikhaël.    

Une forme d’intelligence plus mécanique aurait ainsi été accordée à cette seconde humanité pour un temps déterminé. Certains textes apocryphes auraient pour principal objet de nous informer de l’existence de cette double humanité et de ce double héritage qui est devenu le nôtre, et par conséquent de réfuter l’existence d’une race unique incluant un cercle d’êtres élus, des âmes obéissantes choisies par Dieu en récompense de leur strict respect de ses commandements.    

Cette notion d’une double humanité a été relayée par certains chercheurs peu connus mais très en avance sur leur temps, comme le fut Boris Mouravieff, un historien russe extraordinairement intuitif du début du XXème siècle, spécialiste de l’ésotérisme chrétien, qui était enseignant à l’Université de Genève, et ami de Gurdjieff. Il a évoqué à maintes reprises l’existence de cette double humanité où certains seraient dotés d’une âme immortelle tandis que d’autres ne seraient que des sortes de robots, des entités organiques mimant l’activité de l’âme, dotées d’un intellect performant et acéré mais connecté directement à une âme-groupe d’essence reptilienne, alors que l’être humain "adamique" possède une âme individuelle.    

Selon Mouravieff, la caractéristique fondamentale de l’être humain est sa capacité de compassion, d’empathie, d’altruisme, ce qui constitue d’ailleurs l’essence même du mot "humanité". Mais cette capacité serait absente de la seconde lignée de l’humanité.    

À gauche Boris Mouravieff – à droite Georges Gurdjieff    

Cette seconde lignée serait l’œuvre des Archontes et constituée par des êtres d’apparence anthropomorphe, mais de nature reptoïde et dépourvus d’âme. Laura Knight-Jadczyk, une médium américaine canal des Cassiopéens, a ouvert un site sur Internet où elle a longuement analysé les deux composantes de notre double humanité. Elle a baptisé les entités dépourvues d’âme du nom de "portails organiques". Se fondant sur les recherches de Boris Mouravieff mais également sur ses propres travaux avec le groupe de Cassiopéens auquel elle est connectée, elle pose la situation en ces termes : « Certains hommes et certaines femmes que nous côtoyons tous les jours ne possèdent tout simplement pas d'âme, ni même la possibilité d'en développer une. Je suis bien consciente du caractère choquant de cette affirmation. Pourtant, ce sujet a récemment fait l'objet de nombreuses recherches scientifiques basées sur ce qui semble être des preuves cliniques montrant qu'en effet, il existe des êtres humains dont la nature est vraiment "mécanique" et qui n'ont pas du tout de "Moi supérieur". Gurdjieff avait d’ailleurs déjà évoqué ce sujet, comme le fit plus tard Castaneda. »    

Laura Knight-Jadczyk voit dans la situation de détresse physique, morale et psychique qui affecte actuellement un bon nombre d’entre nous et qui semble précipiter le monde dans sa chute une confirmation évidente de l’existence de cette "double humanité" et du marasme qui en découle.    

Comment peut-il y avoir autant d’injustice et de conflits dans le monde ? Pourquoi tant de gens demeurent divisés, chacun privilégiant tantôt la paix tantôt la guerre, tantôt le respect tantôt le mépris des autres, tantôt la protection de l'environnement tantôt sa destruction, c'est-à-dire, en résumé, une perspective purement matérielle et égoïste ou au contraire une approche spirituelle et altruiste ? Peut-être que poser la question, c’est déjà y répondre, car la vérité pourrait bien être qu'il n'y a pas et qu'il n'y a jamais eu un "Je" ni un "Nous", c’est-à-dire une race humaine homogène sur cette planète. Nous ne serions pas tous identiques, nous ne verrions pas le monde de la même manière. Nous ne serions pas simplement une race divisée ; nous formerions en réalité deux races différentes !     

Bien entendu, accepter l’existence de ces deux sortes d’êtres humains présuppose que l’on reconnaisse l’existence de deux types de conscience et même, tout simplement, l’existence de l’âme humaine en tant que composante avérée de la réalité de l’univers, ce qui est encore loin d’être admis par le monde scientifique. Les scientifiques considèrent bien souvent la conscience comme une sorte de machine, d’ordinateur sophistiqué uniquement destiné à gérer des échanges électriques entre les neurones.    

Alors comment leur faire prendre conscience qu’il existe une deuxième humanité, une sorte de clone de l’humanité adamique, entièrement conçue et programmée pour servir d’interface aux entités ténébreuses qui se sont emparées de notre monde ? Selon les héritiers de la tradition gnostique, cette "sous-humanité" inclurait certains membres de l’élite matérialiste, dont une partie occupe des responsabilités importantes dans les plus hautes sphères gouvernementales.    

C’est parmi eux que se nichent les Illuminati et ceux qui influencent de manière déterminante le fonctionnement de notre société en fondant leur pouvoir sur la prédation, le rapport de force, la création de la richesse par le déséquilibre, la consommation frénétique et la jouissance par le mal. Or chacun peut aujourd’hui aisément constater que les hommes adamiques, dans leur condition postérieure à la Chute, ont été et continuent généralement d’être dans une position sociale très inférieure à celle des hommes sans âme.    

Si l’on accepte le principe de la coexistence de ces deux catégories d’humains sur notre planète, il faut de toute façon prendre en compte que des croisements et des métissages se soient produits entre elles depuis des milliers si ce n'est des dizaines de milliers d'année. Il serait donc tout à fait vain de comparer les différentes races, la rouge, la blanche, la noire, la jaune, cohabitant dans notre monde et de décider laquelle d'entre elles correspond à cette race dépourvue d'âme, car ceux que nous avons pris l’habitude de considérer comme appartenant à des races différentes, n’ont en réalité pour seul et unique signe distinctif que la pigmentation de leur peau. Il n'existe pas de groupe, de tribu, de peuple ni de nation que l’on puisse identifier à cette race des "sans-âme". L'ADN des deux races est complètement mélangé, et c'est cela qui est le sens véritable de ce que l’Église a appelé "le péché originel". Le péché originel n’est en réalité que la contamination de la descendance de l’humanité adamique par une humanité reptoïde et dinoïde.    

La Chute du Paradis selon Dierick Bouts    

Mais tous ceux qui possèdent un code génétique approprié peuvent au final héberger une âme et ainsi poursuivre le travail intérieur d’élévation spirituelle qui nous est aujourd’hui demandé, ce qui signifie qu'aucune couleur ou aucun groupe ethnique n'en est a priori exclu. En tout état de cause, les événements apocalyptiques prédits par les prophètes et les religions du monde entier ne devraient jamais être considérés comme inéluctables ni comme les fruits de la colère d’un Dieu Justicier mais plutôt comme l’amorce du règlement final d’un problème génétique d’origine antédiluvienne : l’affrontement entre les deux races de l’humanité.    

Étant donné que ces deux races se sont mélangées depuis des millénaires, il semble raisonnable de penser qu’il s’agira d’un conflit intérieur de l’homme avec lui-même, d’une lutte entre sa part "humaine" et sa part "mécanique", entre cette partie qui cultive des émotions altruistes, de l’empathie, des élans généreux et cette autre qui ne ressent rien et ne songe qu’à sa survie et sa jouissance immédiates. Nous sommes donc en réalité tous amenés à prendre aujourd’hui la décision de favoriser ou non en nous l’émergence de la conscience universelle, celle de notre partie porteuse d’une âme.    

Le mot "âme" fait d’ailleurs référence à une multitude de réalités extrêmement diverses. Il existe en effet dans l'univers une variété infinie de formes de vie, chacune manifestant et expérimentant un niveau de conscience spécifique, c'est-à-dire une sphère particulière de perception de la vie. C’est pourquoi le concept de "niveau de conscience" est sans doute bien mieux adapté que le mot"âme" à la réalité qu’il nous est actuellement donné d’expérimenter.    

L’une des caractéristiques de notre planète est de ne pas être harmonisée ni homogène au niveau des consciences qu'elle abrite. Elle est comme un point de convergence, une zone de rencontre cosmique permettant à des niveaux de sensibilité - ou de conscience - différents de s'exprimer à des fins d'évolution. Depuis ce qu'on appelle "l'aube des temps", la Terre est ainsi le lieu de rendez-vous privilégié d'êtres dont les âmes sont d'origines extrêmement éparses. Il en est de très primaires, n'agissant qu'à des fins animales ou égotiques, et d'autres, plus altruistes qui recherchent la Lumière et la Connaissance à travers le levier de l’incarnation.    

Selon le stade de conscience atteint par une âme, la compréhension des grands principes comme ceux du Bien et du Mal, par exemple, peuvent diverger radicalement. Ce qui est le Bien selon un type de conscience peut être perçu comme le Mal à un autre niveau. Avant d'avoir atteint un réel point d'intégration de la Sagesse, une âme a toujours tendance à percevoir comme étant bien ce qui correspond à l’insatiable appétit de son ego.     

Même s’il repose sur une réalité avérée, le fait de parler d'une humanité "à deux vitesses" - avec et sans âme - exprime un concept qui peut être dangereux dans le sens où il nous ancre toujours davantage dans la dualité. Il désigne des ennemis absolus, il n'unifie pas. Si on prétend vouloir emprunter le chemin de la Sagesse, il faut essayer de voir plus loin et d’accepter le fait que toutes les formes de manipulation, de domination, d'asservissement aussi - et même de monstruosité - ne sont que des étapes sur la voie de l'Évolution.    

Selon Laura Knight, le piège consiste à présenter les portails organiques comme exclusivement maléfiques ou diaboliques. Selon la Tradition ésotérique et kabbalistique, ils possèdent un esprit de groupe qui se développe de manière opposée aux âmes individuelles, de la même manière que les animaux partagent un même réservoir d’énergie associé à leur type animal : l’énergie de l’espèce ours, du cheval, du chien et ainsi de suite. Cela est également vrai pour les membres de l’autre groupe, les Adamiques, jusqu’à ce qu’ils fassent le choix conscient de travailler sur eux-mêmes pour former leur "JE" authentique, le JE de la Collectivité fraternelle. La différence entre les portails organiques et adamiques est une question de potentiel. Tant que ce travail n’est pas fait, nous demeurons tous et chacun d’entre nous assimilables à des portails organiques.    

Il ne sert à rien d’employer ces connaissances pour afficher une soi-disant supériorité. Car rabaisser les gens, les stigmatiser ne peut aboutir qu’à des confrontations totalement stériles. L’important actuellement est d’accepter que certains puissent avoir des objectifs différents des nôtres, même lorsqu’ils nous semblent scandaleux, étriqués ou ridicules. D’autant que, comme l’a fait remarquer Daniel Meurois, il est impossible de conclure quoi que ce soit à propos des entités dénuées d’âme alors que nous ne savons même pas exactement ce qu’est une âme !    

Par ailleurs, les textes gnostiques nous apprennent que l’irruption des Archontes, et donc des générations nées sous les Archontes, c’est-à-dire de la deuxième humanité, est le fruit d’une erreur et non d’une faute ni d’un quelconque péché. Si cette erreur a été tolérée par notre Hiérarchie Galactique, c’est qu’elle peut avoir une utilité, une fonction, et mener à une évolution pour le plus grand bien de tous.    

Voilà des années que les évangélistes anglo-saxons et les adeptes de la spiritualité reptilienne surfent sur la "vague 2012" pour tenter de nous rançonner psychiquement et de nous transformer définitivement en esclaves.    

Le chantage à la peur des évangélistes anglo-saxons    

La réalité est que nous sommes effectivement confrontés à une période charnière, à la fin d’un temps, d’une époque, mais pas à la fin DES temps. La meilleure image que l’on puisse se faire de la situation actuelle serait bien plutôt celle de l’amorce d’une nouvelle oscillation dans le grand balancier cosmique de l’Évolution, d’un point de l’espace-temps où les événements s’accélèrent et s’intensifient jusqu’à un stade où tout ce à quoi nous assistons peut nous sembler violent, chaotique, grotesque et insensé. On nous inculque la peur, une peur déformante qui ne nous aide pas à réaliser que ce que nous vivons actuellement, c’est tout simplement la fin d’un cycle, le début d’un nouveau cycle et rien d’autre que cela.    

Selon les Puranas, l’un des principaux textes sacrés prophétiques de l’Inde védique, la sombre période qui s’achève aujourd’hui, et qui porte le nom sanskrit de "Kali Yuga" (Âge de Fer), coïncide avec la fin de la race humaine actuelle, la cinquième race-mère et à l’émergence d’une nouvelle race, la sixième, en même temps qu’avec l’avènement d’un nouvel Âge d’Or (Satya Yuga). Il n’y est donc pas question d’un affrontement entre deux races, mais du remplacement progressif d’une race par une autre race.    

Krishna insufflant l’avènement de l’Âge d’Or    

Lors de l’avènement de la cinquième race, qui était liée à l’expérimentation de la dualité, la Hiérarchie Galactique a autorisé les Archontes à instaurer un long règne sur cette Terre, celui de la division entre les âmes, entre les êtres, entre les peuples et entre les nations. Même si l’on cherche à nous faire croire qu’il ne s’est rien passé le 21 décembre 2012 - ce qui est d’ailleurs en grande partie vrai, mais uniquement au plan physique - le temps est venu de rompre ce cycle obscur et de réintégrer le Royaume dont nous sommes issus et où, tous, nous sommes des frères et des sœurs.    

Voici enfin venu le temps d’accueillir en nous l’Esprit du Soleil ! Puisse-t-il nous unir et nous aider à former tous ensemble la sixième race et à devenir UN à jamais dans la Lumière !    

Olivier de RouvroyDécembre 2012 
 

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ANAËL - 2
3 août 2010
Je Suis Anaël, Archange, de retour parmi vous, au sein de ce canal, afin de poursuivre nos entretiens. De cette façon, il me sera possible de répondre à vos interrogations par les mots et, de manière plus intense, par la Vibration. Ainsi que vous le savez et le vivez, pour certains d'entre vous, la Vibration des mondes Unifiés est de plus en plus proche de cette Terre. Il nous est donc plus facile, au sein de certaines structures humaines, d'imprimer la marque Vibratoire de notre Présence, bien au-delà des mots, afin de vous faire Vibrer. Alors, bien aimés Enfants de la Lumière, reprenons nos échanges, si vous le voulez bien, sur ce mode-là. Je tiens, toutefois, avant, à repréciser que, pour ceux d'entre vous ayant encore une certaine forme de difficulté à éprouver et vivre la Vibration du Cœur, qu'il serait souhaitable de vous pencher sur ce que j'ai pu exprimer sur cette notion d'abandon à la Lumière. Certes, les mots en sont intellectuels. Mais ils vous permettront, surtout, de comprendre et de vivre ce que n'est pas l'abandon à la Lumière et ce qu'il peut représenter et, je l'espère, favorisera alors votre accès réel à cet abandon à la Lumière. Comprenez bien qu'il ne s'agit pas d'un jeu de mots mais, au sein de l'abandon réel à la Lumière, se trouve l'accès à votre Cœur. Je vous redonne donc la parole.

Question : pouvez-vous nous faire vivre, en Vibrations, ce que vous avez exprimé, en mots, sur l'abandon à la Lumière ?

Je peux vous faire approcher de la représentation Vibratoire de cet abandon à la Lumière. Mais rappelez-vous, et gardez présent à l'esprit, que vous seuls pouvez vous abandonner à la Lumière. Rien de l'extérieur ne peut vous faire abandonner à la Lumière. Même Ki-Ris-Ti, sur la Croix, l'a vécu. Rappelez-vous que cet abandon à la Lumière se réalisera aussi, pour certains d'entre vous, à l'extrême limite du temps imparti qui vous est compté. Certaines âmes ont, en effet, besoin, comment dire, de voir la Lumière pour y croire. Et quand je dis « voir la Lumière », je ne parle pas de la Lumière que l'on peut voir, vous humains et nous aussi, en fermant ces orifices que vous appelez yeux. Je parle de la Lumière Vibrale et non pas celle qui peut apparaître avec une émotion. Ainsi donc, je vous propose de placer vos mains comme vous l'avait montré Sri Aurobindo, de chaque côté de votre poitrine, avec les pouces venant appuyer sur les chakras enracinement âme et enracinement Esprit (ndr : le schéma est reproduit ci-dessous). Au sein de cette posture et de cette résonance, il devrait être plus facile de capter ma réponse Vibratoire. Maintenant.
...Effusion d'énergie...


Au sein de cet état Vibratoire, je vais compléter, par une image fort simple, qui vous permettra de saisir, au delà de l'intellect, la différence essentielle existant entre la Lumière Luciférienne et la Lumière Vibrale. Vous n'êtes pas, pour la plupart, sans ignorer que le symbole Luciférien est l'oeil au-dessus de la pyramide. Mais vous ignorez certainement, qu'au sein des mondes Unifiés les plus hauts et, en particulier, au sein de ce qui est appelé la Civilisation des Triangles, la représentation de La Source est un œil placé au centre du Triangle ou de la pyramide. Ainsi donc, vous pouvez percevoir la différence Vibratoire existant entre la Lumière qui surplombe la pyramide et l'œil au centre de la pyramide. Au travers de cette construction et de cette image, se cache une Vérité essentielle : l'œil est au centre. Je ne m'étendrai pas sur une racine de la langue syllabique originelle mais la différence tient dans cette prononciation : Aïn. Aïn est la Lumière au-dessus de la pyramide. Mikaël est la Lumière au centre de la pyramide. La différence de Vibration et de Conscience est capitale. Dans un cas, il y a sortie du Centre (Centre / Cœur) et passage au sein de la tête. Dans la pyramide où l'œil est au centre, l'œil est dans le Cœur. La vision est égale, au Centre / Cœur, pour tous les côtés du Triangle, de la pyramide. La vision et la Vibration est profondément inégale (et la Conscience, de même) pour l'œil qui domine la pyramide. Dans un cas (le premier, où l'œil est au centre), il y a don, il y a équilibre et il y a justice. Quand l'œil est au-dessus de la pyramide (et donc extériorisé), il y a déséquilibre, injustice et surtout, seul ce qui est au sommet de la pyramide voit la Lumière. Au travers de la simple description de cette forme, il vous est possible, même au sein de votre mental, à travers un raisonnement particulier, de Vibrer la différence entre les deux. Nous pouvons, si vous le voulez bien, continuer notre échange.

Question : où sent-on, dans notre corps, l'œil au-dessus de la pyramide?
Au niveau Luciférien, c'est-à-dire au niveau du troisième œil. Là où se trouvent les trois points du triangle supérieur appelé alpha, bien / mal.

Question : comment interpréter la phrase : « Aïn Soph Aur », au-dessus de la 1ère Séphiroth ?
L'« Aïn Soph Aur » est l'œil qui est au-dessus de la Lumière. Je répondrai par la phrase, en langue syllabique originelle : « Gebor Naor Ka ». Ce qui veut dire que la vraie Lumière, celle qui Vibre, celle de La Source, n'est pas « Aïn Soph Aur », du fait même du retournement et de l'image en miroir, correspondant à la falsification et ayant séparé la tête du Cœur. La Lumière Vibrale passe, effectivement, par Kether mais sa place est en Tiphereth. Rappelez-vous : la Lumière du Cœur, la Lumière Vibrale, est simple. Même au sein de nos Dimensions Unifiées, nous n'avons que faire de cet ensemble que j'appellerais, un fatras de connaissances, qui vous éloignent du Cœur. Jamais vous ne ferez Vibrer votre Cœur avec ces connaissances. Elles sont faites pour vous éloigner de la Vérité. Sans exception. La porte du Cœur ne s'ouvre qu'au sein de l'humilité et de la simplicité. Si vous observez les Étoiles qui entourent Marie, quel que soit leur degré de manifestation, toutes, sans exception, se sont manifestées au sein de l'humilité et de la simplicité, avant toute chose. La connaissance qui vous est révélée, que cela soit au sein de la Kabbale comme dans tout système de connaissances, n'est là que pour vous éloigner de votre Cœur, en vous faisant croire l'inverse. La seule façon de vibrer au sein du Cœur est de s'abandonner à la Lumière, au sens de la simplicité et de l'humilité. Je ne veux pas dire par là que ces connaissances falsifiées, inversées, ne sont pas justes mais il est profondément différent de les vivre, en tant que système de connaissances occultes, au sein de votre tête, que de les vivre de l'Intérieur, par l'expérience. C'est toute la différence. Le Cœur ne s'ouvrira jamais avec les connaissances de l'univers. Je vous renvoie pour cela aux premières épîtres de Saint-Paul. Jamais aucun humain n'est parvenu, par des choses compliquées, au Cœur. Le Cœur est simple. Vous pouvez discourir des vertus existant au sein de ce Cœur, comme l'Ici et Maintenant, comme Clarté et Précision, comme Alpha et Oméga, etc, qui sont des choses accessibles aux simples d'esprit. Ce qui n'est pas le cas des systèmes de connaissances complexes, ayant promis à l'humain la Lumière mais qui n'est qu'une Illusion de plus au sein de l'ego. Vous n'êtes plus dans le temps des enseignements. Vous n'êtes plus dans le temps de l'application d'un certain nombre de connaissances dites initiatiques. Vous êtes dans les temps de la Vérité. Et la Vérité est Vibratoire, elle est Conscience, et elle n'est rien d'autre. Croyez-vous que l'Archange Mikaël ou moi-même, passant de ma forme de 5ème Dimension à ma forme de 18ème Dimension, ait besoin de connaître les vecteurs et les algorithmes me permettant de passer d'une forme à l'autre ? Non. Je le fais. Ainsi, aujourd'hui même, au sein de votre monde, il existe des chercheurs spirituels vous ayant introduit dans des notions complexes, vous promettant monts et merveilles. La connaissance ne vous permettra jamais de pénétrer le sanctuaire du Cœur car ce n'est pas son but, même si c'est celui qui est affiché. Le Cœur est don et abandon. La connaissance est éloignement. Elle brille d'une Lumière qui ne Vibre pas, qui est la Lumière de l'ego.

Question : la représentation de la pyramide est-elle bien le triangle équilatéral ?
Absolument pas. L'angle pyramidal situé au sommet de la pyramide est un angle de 51 degrés et 30 minutes, qui n'a strictement rien à voir avec un triangle équilatéral.

Question : la connaissance peut-elle être utile ou piégeante ?
L'Archange Lucifer, dont la place a été donnée à l'Archange Jophiel, est l'Archange de la Connaissance. Mais la Connaissance n'est rien, quand elle sort du Cœur. Elle devient sèche et vous éloigne du Cœur. Néanmoins, au sein de cette Connaissance, l'intelligence d'un Archange sera toujours de loin supérieure à la vôtre parce qu'elle n'est pas une projection extériorisée mais un vécu intériorisé. Un exemple fort simple à comprendre : au sein de votre Dimension, vous avez extériorisé la connaissance de cette matrice afin de faire voler des avions. Mais, vous-mêmes, volez-vous ? Un Archange vole. Il n'a pas besoin d'extérioriser une quelconque technologie, au sens où vous l'employez, pour devenir, lui-même, un Vaisseau de Lumière : toute la différence entre vous, qui êtes figés au sein d'une forme, pour le moment, et nous qui sommes au sein de formes mutables. La Lumière Vibrale n'a que faire de la technologie, puisque la Lumière Vibrale est, elle-même, la technologie de Lumière. La pensée crée. Ce sont des mots que vous employez souvent, au sein de votre Dimension. Au sein de nos Dimensions Unifiées, la pensée crée, réellement. Je me déplace au sein des Dimensions et des Multivers par ma propre pensée. Êtes-vous capables de vous déplacer au sein de votre univers, sans vous déplacer ? Cela relativise ce que vous appelez connaissance, n'est-ce pas ? Nous avons aussi beaucoup insisté, nous, Archanges, comme au sein des 24 Anciens, sur le choc de la Révélation de Marie mais aussi sur le choc de la Révélation de la Lumière. Car, au niveau de la Révélation de la Lumière, il va falloir vous détacher et vous distancier de toutes les Croyances que vous avez. Sans exception. En nous vous disons que la matrice est Illusion, en totalité, et que les corps que vous habitez sont Illusion, en totalité. Il est une chose de l'accepter, en tant que concept, il est tout autre chose de le vivre, en Vibration et en Conscience. C'est en ce sens que la Révélation de la Lumière représentera, de toutes façons, un choc majeur au sein de l'humanité. Que vous soyez éveillés, réalisés, ou simplement en phase de réveil, ou complètement endormis, le choc sera le même. Même un très grand Être (et comprenez bien les difficultés à ce niveau-là), ayant vécu cet accès à ce qui est la Vérité absolue, en redescendant au sein de la Vérité relative qui est la vôtre, va traduire en mots, va tenter de retraduire en mots, ce qu'il a vécu. Et cela est déjà un filtre qui alourdit. Ainsi donc, même au sein des enseignements les plus justes, ce n'est pas en suivant un enseignement que vous allez trouver la Lumière. Jamais. Il n'y a qu'en devenant vous-mêmes, au sein de cette Vibration du Cœur, que vous sortirez de l'Illusion. Tout le reste ne fait qu'entretenir l'Illusion. Combien d'Illusions ont été créées au sein de cette Vérité relative ? Ce que vous appelez karma et auquel vous adhérez, pour les plus spiritualistes d'entre vous, n'est que la plus belle des Illusions créées par les Archontes, vous faisant croire, ad vitam aeternam, que vous aviez à payer le fruit de vos actions passées. Cela vous a enchaîné encore plus aux lois de la réincarnation qui n'ont jamais, jamais, jamais été créées par La Source. La Source est Unité et Action de Grâce, au sein de tous les mondes Unifiés et au sein de toutes les Dimensions Unifiées, quelles que soient les univers et les Multivers. Il n'y a qu'au sein des univers falsifiés, que cette loi d'action / réaction (que nous préférons, quant à nous, appeler forces gravitationnelles) existe. Quand nous vous appelons « Semences d'Étoiles », « Enfants de la Loi de Un », nous insistons sur votre Dimension réelle, qui est celle qui est au-delà de ce monde, qui n'a strictement rien à voir avec les lois du monde que vous parcourez. La manipulation des Archontes a consisté à vous faire adhérer et donc, à croire (ce qui revient au même) à des lois, des lois d'action et de réaction existant dans tous les plans de cette matrice, depuis le monde visible que vous êtes, jusqu'au monde dit invisible, qui est aussi une Création de la matrice. Ainsi donc, au niveau des mondes Unifiés, ce que vous appelez astral, n'a aucune existence. Ce que vous appelez causal, n'a aucune existence. D'ailleurs, la seule façon d'échapper à la matrice, correspond au moment où vous passez au sein de la Vibration de la Couronne Radiante du Cœur. Que se passe-t-il à ce moment-là ? Le corps causal (comme cela d'ailleurs, a été enseigné et inscrit) est alors détruit. Ce corps causal est celui qui vous maintient au sein de l'Illusion. Ainsi donc, ceux qui ont détruit le corps causal, ont laissé des traces. Ils ont été appelés Enoch, Élie, Christ et Marie. Au sein de l'Orient, ils ont été appelés des Immortels.

Question : n'est-ce pas extraordinaire d'avoir conservé le Feu du Cœur, dans la matrice ?
Mais, bien aimée, cela a été réalisé par de grands Êtres, voilà plus de 52 000 ans. Les forces Archontiques avaient pour idéal de supprimer totalement le fil ténu qui vous unissait à votre Esprit au sein du soleil. Bien évidemment, un très grand Être, appelé Orionis ou Melkizedech a réussi, avec l'aide de 12 Elohim, voilà 52 000 ans, à maintenir cette connexion. Et, effectivement, ce fut un acte merveilleux. C'est grâce à cela, aujourd'hui, que vous pouvez, et que nous pouvons, ensemble, mettre fin à la matrice.

Question : pourquoi La Source a-t-elle permis ce qui s'est passé avec les Archontes ? L'humanité a-t-elle une part de responsabilité dans ces événements ?
Bien aimé, il faudrait d'abord définir ce que tu entends par humanité. Car il n'y a pas une humanité mais il y a, au sein de la Terre, plusieurs humanités. Ensuite, dire que La Source a permis l'Illusion Archontique est, je dirais, une demi-Vérité. Ce qui a été proposé par les Archontes a été la Création d'une loi, appelée action / réaction, qui, par compression de la Lumière (et non pas suppression de la Lumière) était censée favoriser l'expansion de la Lumière et l'extension de l'expérience de la Lumière par les Consciences. Au sein du premier cycle et de la préparation de ce premier cycle, un contrat fut signé, en bonne et due forme, je dirais, entre un certain nombre d'Archontes et d'Archanges. Cela n'était pas contraire à la loi d'Action de Grâce mais introduisait, au sein de cette loi d'Action de Grâce existant au sein de l'ensemble des Dimensions, une particularité appelée action / réaction. Mais cette particularité s'est décidée, bien sûr, bien avant que la Terre ne soit dépossédée de sa réalité Vibratoire, bien avant que les premiers êtres venant de la Grande Ourse, arrivent sur cette Terre et donc, de manière antérieure à ces 320 000 ans, à ces six cycles que nous vous décrivons. La vie en Conscience, au sein de ces structures carbonées d'Esprits libres (et même de certains Archanges, pourquoi pas, à ce moment-là) était totalement libre d'accès et libre de retrait depuis plus de 20 millions d'années. Ce n'est qu'à partir du moment où il y a eu cette modification des lois d'Action de Grâce que la falsification s'est développée. La plupart des humanités, présentes aujourd'hui sur Terre, n'ont aucune responsabilité. Ce qui a été appelé la chute n'est, qu'en fait, l'attraction, au sein de ce monde de Consciences n'existant pas au sein des chaînes carbonées, ayant pris corps au sein de cette structure carbonée et y étant littéralement enfermées, sans aucune possibilité de sortir. La Terre est un lieu d'expérience. Elle est, avant tout, une prison. Bien évidemment, au sein de cette prison, beaucoup d'âmes y ont trouvé des avantages et même de la beauté, ce qui est vrai. Et, de loin en loin, vous avez perdu le sens de votre filiation stellaire, de votre Dimension de Lumière et de votre origine stellaire jusqu'à croire que la seule Vérité et la seule réalité se trouvaient au sein de l'Illusion. À tel point que, aujourd'hui, la plupart des humanités présentes (représentant un très fort pourcentage) n'imagine absolument pas qu'il puisse exister autre chose que ce cycle d'incarnation et d'excarnation, au sein même de la matrice, ce qui est une pure Illusion mais à laquelle le poids accordé a été tel, que cela est devenu la seule Vérité existant pour ces âmes ou ces humanités. D'ailleurs, la plupart des humains, au sein d'une évolution spirituelle, parle et revendique le libre arbitre. Le libre arbitre n'est qu'un succédané de la Liberté ou de l'Action de Grâce. Au nom de quoi La Source vous aurait limités au sein d'une forme alors qu'au sein des mondes Unifiés, la forme est mutable. Il n'existe aucune forme fixe, pour la Conscience, quelles que soient ces Consciences. Même cela, je conçois tout-à-fait qu'il vous est difficile de vous le représenter ou de l'accepter, tant que vous n'avez pas eu accès à votre corps d'Êtreté. Nombre d'êtres ayant touché cette Vérité, surtout au 20ème siècle, ont essayé de vous décrire cet état de fait avec des mots fort humains. Au sein même du Vedanta, par exemple, on vous parle de l'Illusion. On vous dit que ce monde est Maya. Mais il est une chose, ainsi que je l'ai dit, d'adhérer à un concept et il est tout-à-fait autre chose de le vivre. Vivez-vous, en Vérité, que ce monde est Maya ? L'avez-vous accepté en tant que Croyance ? La différence c'est que, dans un cas, vous êtes libérés et que, dans l'autre cas, vous êtes enfermés. La chance (si l'on peut parler de chance) c'est que, aujourd'hui, la Lumière se révèle dans son aspect Vibral. L'Esprit Saint s'effuse sur Terre depuis août 1984, depuis presque une génération. Cet effet de l'Esprit Saint a été cumulatif et a permis, voilà un an et quelques mois, d'établir le Rayonnement de l'Ultraviolet, relayé depuis le soleil, ce soleil, par Mikaël, ayant permis de préparer, au mieux, la venue de la Lumière venant vous libérer. Tout d'abord, la Lumière de Beltégeuse et ensuite, bien évidemment, en relais de Beltégeuse, la Lumière du Soleil Central, fille des Pléiades appelée Alcyone, le soleil d'Alcyone, si vous préférez. Ce travail n'est pas un travail qui remonte à 30 ans. Il a été préparé voilà 52 000 ans, lors du Concile d'Alta, en 50 731 avant Jésus-Christ. Il a été préparé par la venue de Yerouchalaïm, la Jérusalem Céleste, apportée sur cette Terre par 12 Élohim de 11ème et de 18ème Dimension, ayant sacrifié, sacrifié en totalité, leur Unité, pour permettre de mener à bien le plan conçu par Orionis. Il a fallu, pour mettre au point ce plan, jouer (dans tous les sens du terme) sur le rythme du temps, de manière à ce que la Lumière Vibrale arrive au sein de votre monde avant qu'un nouveau cycle de falsification de 52 000 ans se recrée. C'est ce que nous avons accompli, il y a tout juste un an. Il reste maintenant à établir la Lumière au sein de cette dimension, de façon définitive.

Question : comment discerner ce qui relève de Lucifer, des Archontes ou de Satan ?
Lucifer n'a jamais, à proprement parler, voulu un quelconque mal même si ce qui a découlé de son action a été plutôt de l'ordre du mal, entre guillemets. Les Dracos sont, pour ceux qui ne sont pas encore rédemptés, persuadés d'agir pour le bien. Ils se trompent. Celui que vous avez appelé Satan n'a rien à voir avec Lucifer. Il est en fait Sat-Am, en langage syllabique originel, l'administrateur territorial de la Terre, créé de toutes pièces par les Dracos qui se sont, entre guillemets, associés, mais qui ont contraint certaines généticiennes Élohim de Sirius à créer un être hybride Draco-dauphin, se situant sur les mondes intermédiaires appelés 2ème et 4ème Dimension, dont le but était de maintenir la Terre sous son administration et donc d'empêcher l'accès à la Lumière. Ayant vu la Création de Sat-Am, voilà plus de 3000 ans, Lucifer, à ce moment-là, a compris l'erreur funeste qui était la sienne. Aujourd'hui, ceux qui se revendiquent de Lucifer, ne sont, en fait, que sous l'emprise de Sat-Am, tout en croyant avoir affaire à Lucifer. Lucifer aime l'humanité. Sat-Am hait l'humanité. Il hait l'humanité parce que la seule raison de sa Création et de son existence est le pouvoir sur l'humanité. Se cachant à l'abri de la Lumière, au sein de la 2ème et de la 4ème Dimension, il pourrait s'agir de ce que l'on pourrait appeler, au sein de ce monde, un portail organique (si vous préférez, d'un sans âme et encore moins Esprit, c'est-à-dire un sans Esprit et un sans âme). Il est alimenté par l'ensemble de la matrice, au travers des humains, au sein du monde émotionnel et au sein du monde mental. Directement. Il a donc, ainsi que Saint Jean l'a écrit sous la dictée de Ki-Ris-Ti, tout pouvoir, pour un certain temps, qui touche à sa fin. N'ayant pas d'existence en tant qu'Esprit, il sera, comme l'ensemble des portails organiques, dé-créé, puisqu'il n'a pas d'existence au sein de la Lumière.

Question : les effusions d'Énergie peuvent-elles être restituées par nos appareils enregistreurs ?
Bien aimé, la technologie que vous utilisez, à l'heure actuelle, a été bridée et, elle aussi, limitée, de façon à ce que tout ce qui correspond à des Vibrations plus fines n'apparaisse pas sur vos appareillages d'enregistrement. Ainsi, les limites fréquentielles d'enregistrement de vos appareils ultramodernes sont justement faites pour couper tout ce qui est lié aux ultrasons et donc, à ce qui n'est pas perceptible par l'oreille mais directement Vibratoirement. Il faudrait, pour cela, disposer d'un enregistrement qui ne soit pas bridé au niveau de ce qui est appelé, je crois, en votre terme : écrêtage de fréquence.

Question : les enregistrements sur bandes magnétiques enregistrent davantage de Vibrations ?
Elles permettent d'enregistrer toutes les Vibrations. C'est pour ça, d'ailleurs, qu'elles ont été supprimées. Elles portaient d'ailleurs bien leur nom « bande magnétique ». Rappelez-vous que ce que vous appelez le numérique est un codage binaire et donc falsifié, comme tout ce qui est binaire. La création étant Tri Unitaire.
Question : qu'adviendra-t-il des animaux ?
Bien aimée, sans m'étendre là-dessus, car cela a fait l'objet de nombreuses communications, il existe différents types d'animaux. Il y a des animaux qui sont ceux qui seraient appelés, en cours d'individualisation, de Création d'âme. Ainsi en est-il des animaux domestiques. Je vous rappelle, aussi, que les animaux ne sont qu'une parodie, créée par les Archontes. En effet, quoi de plus drôle, pour un Archonte, que de créer un peuple Arcturien sous la forme d'un lion ? Quoi de plus drôle, pour un Archonte, que de créer un animal ayant la forme, au niveau de sa face, d'un peuple des Étoiles ? C'est exactement ce qu'ils ont créé et ce qu'il est advenu. Le terme et la question « Qu'adviendra-t-il des enfants ? », « Qu'adviendra-t-il de vos banques ? » « Qu'adviendra-t-il des animaux, des insectes ? » traduit, simplement, une méconnaissance profonde des mécanismes Vibratoires de transmutation. Ainsi donc, ce que je peux en dire, d'une manière globale, c'est que chaque forme de Vie et chaque Conscience, ira là où le porte sa Vibration. Bien évidemment, tout ce qui appartient à l'Illusion (les portails organiques, les Créations de la matrice ou de certains cerveaux humains), n'ont simplement plus d'existence possible.

Question : tous les animaux sont-ils une représentation de peuples stellaires existants ?
Pas tous. Mais les grandes lignées, oui. Pas tous les oiseaux. Par exemple, les aigles. Horus n'est que la représentation falsifiée de ce qu'on appelle le peuple des Elohim venant d'Altaïr. De la même façon, les félins, le lion, est la représentation falsifiée humoristique, d'un mauvais goût, je dirais, créé par les Archontes au sein de ce monde pour rappeler le peuple Arcturien. Les exemples pourraient se multiplier à l'infini.
Question : dans les évolutions qui vont venir, tous les univers vont disparaître ?
La représentation que vous avez, par la science ou par vos appareillages de vision ou de calcul, ne reflète absolument pas une quelconque Vérité. La meilleure image que je puisse donner, c'est qu'au sein des mondes Unifiés, il n'existe pas de séparation. Au sein des différentes Dimensions, il n'existe pas de distances, telles que vous pouvez les calculer, puisqu'au niveau des mondes Unifiés, la pensée crée instantanément la réalité et la Vérité absolues. Vous ne pouvez donc, avec un regard ou une connaissance de cette Dimension dans laquelle vous évoluez, avoir une quelconque représentation ou approche de ce que sont les mondes Unifiés. C'est en ce sens qu'il est très difficile de traduire, par des mots, une Vérité qui n'est pas en mots mais en Vibration. Au sein des mondes Unifiés, ce que vous appelez « mot » n'existe pas. Le langage est un langage de forme, de Vibrations que vous appelez couleurs mais absolument pas de Vibrations, telles que vous les percevez, appelées sons. Les sons existants sont le son de la Conscience, au niveau des mondes Unifiés. La seule façon de vous manifester est radiation, couleur, forme et interaction des différentes Consciences non séparées. Les mondes ne sont pas superposés, au sens Dimensionnel. Ils seraient, c'est la meilleure image que je puisse trouver, emboîtés et intriqués. Encore une fois, les mots sont bien pauvres pour tenter de décrire ce qu'est l'Êtreté, comment elle se vit, comment elle se manifeste, au sein des mondes Unifiés. Cela se traduirait, je pense, par, ce que j'appellerais une rupture totale avec vos perceptions et vos conceptions, au sein de la matrice. Combien d'êtres humains, par exemple, imaginent un Archange, comme Mikaël, avec une épée à la main, avec de jolies bouclettes, alors que cela n'est qu'une forme éphémère de Mikaël au sein de la 5ème Dimension. Qui connaît la forme réelle de l'Archange Mikaël au sein de sa Dimension originelle ? De la même façon, votre corps d'Êtreté, n'a, pour beaucoup d'entre vous, aucun lien et aucun rapport de forme ou de Vibration avec ce corps physique dans lequel vous êtes, pourtant.
Nous n'avons plus de questionnement. Nous vous remercions.
Bien aimés Enfants de la Lumière, l'Archange Anaël vous salue. Que ma salutation soit Vibratoire, en votre Cœur. Et, à très bientôt.

Source AD 

Les agents de la Matrice 

Profils et analyse

Auteur: Tom Montalk

Beaucoup de textes ont été écrit sur la Matrice depuis la sortie du film The Matrix en 1999. En effet, ce film révélait un certain nombre de réalités métaphysiques qui ne pouvaient manquer d'éveiller la curiosité de ceux qui s’intéressent à la conspiration et à la spiritualité. Si cette opération hollywoodienne avait essentiellement un rôle de «dégazage», certaines personnes ont décidé de mener des recherches plus sérieuses.

Dans cet article, Tom Montalk, un jeune américain, tente de résumer, de clarifier et de mettre à jour les informations disponibles sur ce sujet, en s’intéressant plus particulièrement aux agents qui servent la Matrice, appelés «supports organiques» (organic portals en anglais).

L’auteur donne en premier lieu la définition des «supports organiques» (S.O.) d’une part, et celle d’hommes-âmes (c’est-à-dire des hommes qui ont une âme, qu’elle soit éveillée ou pas), d’autre part. Il fait une comparaison entre ces deux types d’êtres sur le plan de leurs structures physique, psychologique et métaphysique. En deuxième lieu, il aborde l’origine et l’évolution de ces deux types d’hommes, ainsi que leur raison d’être. Et troisièmement, il décrit la fonction des S.O. dans notre société, en particulier par rapport à leur rôle d’exécuteurs passifs de la Matrice. Arrivé au terme de cet article, le lecteur saura discerner les agents serviteurs de la Matrice, des hommes-âmes cherchant à s’en libérer.



I. DEFINITIONS ET COMPARAISONS

Selon la plupart des sources, les S.O. comprennent la moitié de la population humaine; l’autre moitié est formée en grande partie d’hommes-âmes. Suite aux mélanges génétiques, on trouve aujourd’hui les deux types d’êtres dans toutes les races connues, quoiqu’à des degrés divers. Alors que les hommes-âmes possèdent une étincelle divine de conscience qui leur donne la possibilité de développer une conscience supérieure, les S.O. en sont dépourvus et sont, comparativement, à peine conscients. Ils appartiennent à un esprit de groupe semblable à celui des animaux; ils évoluent et s’incarnent collectivement et non pas individuellement. Tandis que l’homme-âme possède une énergie qui lui est propre et qui est créée par son essence, sa conscience et son expérience, l’énergie qui anime un S.O. est la même chez tous ceux de son type.

Comparaison physique

Physiquement, les deux races sont pratiquement indiscernables l’une de l’autre. Elles présentent des différences physiologiques mineures et, peut-être, certaines différences d’ordre génétique. Les S.O. ont tendance à être plus attirants et bien proportionnés. Parce qu’ils fonctionnent à un niveau émotionnel primaire, la sélection naturelle a fait que la sexualité et l’aspect physique jouent un grand rôle dans leur évolution. Aussi, contrairement aux hommes-âmes, les corps des S.O. sont conçus et se développent indépendamment des influences de l’âme et du karma.

Les facteurs génétiques et environnementaux, mais aussi le karma et la qualité de l’âme, ont une influence sur la physiologie des hommes-âmes. Pour des raisons métaphysiques, ces facteurs accentuent rarement le potentiel esthétique qui leur est échu, à moins que leur qualité d’âme ne le mérite. De plus, dans la catégorie des hommes-âmes, les individus se marient et se reproduisent pour des raisons autres que la simple attirance physique. Aussi, l’importance moindre accordée à l’aspect physique se reflète chez leurs descendants.

On observe que les différences physiques entre les S.O. et les non S.O. sont si faibles qu’elles ne peuvent être utilisées comme un critère fiable pour distinguer un S.O. d’un non S.O.

Comparaison psychologique

Psychologiquement, les S.O. sont plus simples et donc plus performants que les non S.O., et ceci parce qu’ils ont moins de composantes psychologiques: ils en ont deux, alors que les hommes-âmes en ont trois. La première composante de l’homme-âme est l’étincelle divine d’esprit. La deuxième composante est un produit neutre créé par l’environnement et qu’on appelle ego, à savoir la personnalité ou l’aspect mécanique, et qui consiste en de nombreux sous-egos souvent contradictoires. La troisième composante est la conscience corporelle ou somatique, à savoir la conscience globale des organes et des cellules physiques.

Les S.O. ont uniquement la conscience du corps et de la personnalité; ils sont dépourvus de la conscience d’un être supérieur d’essence divine. Parce que le corps et la personnalité ne connaissent pas la moralité au-delà du conditionnement social ou de la survie, les S.O. ne connaissent ni l’empathie ni la compassion. Toute expression d’empathie ou de compassion est imitation. Par leur simplicité psychologique, ces êtres sont capricieux, prévisibles et aisément manipulables.

Les S.O. sont des machines dormantes, mais efficaces: ils sont calculateurs dans la réalisation de leurs objectifs alors que les hommes-âmes sont des êtres complexes, capables de créer et de transmettre les énergies des sphères supérieures.

Comparaison métaphysique

Alors que les différences physiques entre S.O. et hommes-âmes sont faibles, on note de grandes différences métaphysiques.

Comme l’a indiqué notamment Gurdjeff, les hommes qui ont une âme développée renferment trois centres supérieurs et trois centres inférieurs. Les centres inférieurs traitent les énergies et les informations de basses vibrations provenant de l’environnement immédiat. Les centres supérieurs assurent une liaison ascendante avec les aspects plus élevés de la conscience et reçoivent leur énergie des hautes sphères.

Il n’est pas dans les objectifs de cet article de décrire les sous-divisions existant à l’intérieur de chacun des centres inférieurs, si ce n’est pour indiquer que les centres inférieurs sont divisés en parties souvent conflictuelles alors que les centres supérieurs forment un tout.

Alors que les hommes-âmes possèdent tous ces centres intellectuels et émotionnels supérieurs, les S.O. en sont dépourvus. Comme tous les animaux, le seul centre supérieur qu’ils possèdent est le centre sexuel, qui est relié à leur âme de groupe. Il est très important de comprendre que l’absence de ces deux centres supérieurs doit être prise en compte pour établir les différences entre les S.O. et les hommes-âmes.

Pour ce qui est des hommes-âmes, malgré la présence des six centres, les deux centres supérieurs les plus élevés sont souvent dormants ou inaccessibles. Cela ne veut pas dire que l’étincelle d’esprit est endormie, mais plutôt que le lien de communication avec cette dernière est faible ou inopérant. C’est pour cette raison que beaucoup d’hommes-âmes agissent comme des S.O.

De plus, les S.O. peuvent reproduire les centres plus élevés en volant l’énergie supérieure de ces centres aux hommes-âmes. Pour cette raison, la distinction entre S.O. et non S.O. peut être difficile à saisir.

Notre étincelle divine existe, mais sans une connexion entre nos centres inférieurs et nos centres supérieurs, son effort pour communiquer n’est pas perçu. Néanmoins, les centres supérieurs existent toujours chez les hommes-âmes, quoique passivement le plus souvent, et leur apportent l’inspiration, la créativité et l’originalité. Plus la liaison avec les centres supérieurs est développée, plus l’homme-âme est créatif, enthousiaste, intuitif et gnostique.


II. SIMULATIONS ET MANIPULATIONS

Parce que les S.O. n’ont pas de vrais centres supérieurs, ils sont incapables d’empathie, d’émotions élevées et de connaissances supérieures. Nous l’avons indiqué, les animaux ne possèdent que le centre moteur, ainsi que les centres émotionnels et sexuels inférieurs, mais privés du centre intellectuel inférieur. Sans la présence enrichissante et dynamisante des hommes-âmes, les S.O. seraient à peine différents des animaux.

Dans leur état naturel, les S.O., tout comme les animaux, n’ont pas de centre intellectuel inférieur. Ce n’est que s’ils dérobent de l’énergie aux hommes-âmes que leur centre intellectuel inférieur peut se former, et seul l’apprentissage via l’éducation, les médias, la culture et l’environnement peut affiner ce centre intellectuel inférieur. Une fois dotés d’un centre intellectuel, les S.O. peuvent compenser l’absence de centres plus élevés par une habile imitation et, particulièrement, en volant aux hommes-âmes leurs énergies supérieures.

Le type d’énergie dérobé dépend de la méthode d’acquisition. Par une proximité physique, un S.O. peut soutirer l’énergie physique du centre moteur d’une personne-âme, celle-ci ressentant alors de la fatigue ou de l’épuisement. Par l’intimidation, la colère, ou la séduction, le S.O. capte la force du centre émotionnel inférieur de la personne-âme. Par des mensonges, des caprices ou des demandes d’attention, il draine l’énergie du centre intellectuel inférieur de la personne-âme. Durant l’acte sexuel, un S.O. peut prélever une grande quantité de l’énergie d’une personne-âme en situation d’orgasme.

Tout ceci exerce un stress sur les centres supérieurs, qui, affaiblis, ne fonctionnent plus de manière optimale. Cela signifie qu’une personne-âme en contact avec un S.O. pourra voir sa créativité, son individualité et son originalité baisser temporairement. Les centres inférieurs étant vidés, son rendement intellectuel peut aussi diminuer. À cause de cette confusion mentale, la personne est moins apte à saisir les faux raisonnements, souvent d’apparence logique, dans les arguments du S.O., et sa perception est plus facilement altérée.

Les S.O. recherchent surtout les énergies issues du centre émotionnel supérieur des hommes-âmes. Il peut arriver que les centres supérieurs soient vidés indirectement quand l’énergie, normalement réservée à ces centres, est dirigée vers les trois centres inférieurs pour compenser l’état d’épuisement de ces centres. De manière plus directe, plusieurs S.O. peuvent mettre en scène un mélodrame complexe et prétendront être des victimes, pleurant et suppliant pour obtenir de la sympathie, ce afin de dérober l’énergie des centres émotionnels supérieurs des personnes qui les écoutent et font l’erreur de sympathiser avec des êtres dépourvus de sentiments réels. Détenteurs de cette nouvelle énergie, les S.O. peuvent imiter leurs cibles avec plus de précision en donnant l’impression qu’ils ont une âme.

Techniques de manipulation

Les S.O. sont des caméléons humains. Quand ils sont activés pour manipuler une personne-âme, ils s’adaptent au comportement et au type d’âme de cette personne. Pour ce faire, ils procèdent de deux manières: par le calcul sur le plan intellectuel et par l’imitation sur le plan de l’âme.

Le calcul s’effectue par le centre intellectuel. Chez les S.O., ce centre de l’intelligence artificielle détermine l’attitude à adopter envers la cible (par exemple, que dire et quel langage corporel adopter).

La plupart des S.O. ne sont que des personnages d’arrière-plan affichant des personnalités apparemment indépendantes, mais occasionnellement ils peuvent devenir «actifs.» Une fois «activés», ils emploient au maximum leurs capacités d’imitation et de calcul pour obtenir ce qu’ils veulent. S’ils essaient d’obtenir la confiance, ils savent exactement que dire. Pour développer une relation, ils pourront raconter leur histoire personnelle, parler des films qu’ils aiment ou décrire leurs préférences musicales, leurs passe-temps, leur travail, les endroits où ils ont vécu, etc. Bon nombre de ces détails coïncident avec ceux de leur cible et sont juste assez pertinents pour construire une «amitié», mais sans franchir une certaine limite afin de ne pas déclencher d’alarme sur l’étrangeté de la situation. Et si leur objectif est le harcèlement et le sabotage, ils savent comment agir et connaissent les procédés rationnels et émotionnels qui opéreront le mieux en regard des faiblesses émotionnelles et intellectuelles d’une personne-âme.

La capacité d’imitation de l’âme est le deuxième atout des S.O. Alors que le calcul intellectuel renvoie à un comportement mondain et social, l’imitation de l’âme consiste à créer l’illusion d’une profondeur d’âme. En reproduisant l’énergie des centres supérieurs d’une personne-âme, un S.O. peut affiner son calcul intellectuel en plus de renvoyer cette énergie vers sa cible, et ainsi faire en sorte que cette dernière percevra un reflet de l’image de sa propre âme. La cible naïve attribuera au S.O. les qualités d’âme qui sont en réalité les siennes.

La capacité à créer un effet de miroir est la plus grande force d’un S.O. C’est aussi sa plus grande faiblesse, car elle le démasque. Si vous êtes observateur et comprenez le phénomène des S.O., vous percevrez la capacité de réflectivité du S.O. comme inquiétante, trop synchronisée, trop étrange et trop belle pour être vraie. Une personne-âme peut avoir beaucoup en commun avec une autre personne-âme, mais on peut se demander jusqu’à quel point et si cela est même possible, considérant que chacune dispose du libre arbitre. On observe qu’un haut degré de réflectivité n’existe que chez les S.O. actifs. Le S.O. passif d’arrière-plan utilise ces effets de miroir moins souvent, mais d’une manière tout aussi synchronisée.

Environnement mondain contre environnement ésotérique

Les supports organiques ne sont capables d’agir et de penser que dans l’espace de la Matrice. Cet espace est rempli d’idées courantes qui sont vides de vérités métaphysiques, de vérités qui révèlent une réalité plus grande que la vision commune à tous. Ces idées courantes ont été inculquées aux masses par l’éducation, la culture et les médias. Ces vérités sans importance qui poussent chacun à se conformer à la Matrice sont appelées influences A; elles ont peu d’incidence, voire aucune, sur le développement spirituel, mais sont surtout des distractions – parfois nécessaires.

L’incitation à se marier, à avoir des enfants, à regarder la télévision, à lire toutes sortes de magazines, à répéter des dialogues de films, à expliquer des phénomènes étranges d’une manière rationnelle et conventionnelle, ainsi que la recherche de richesses et de pouvoir, sont des exemples d’influences A.

Être soumis aux influences B, c’est par exemple tenter de rassembler des éléments de vérité, observer les synchronismes de notre environnement, méditer sur les problèmes afin de les résoudre, accorder de l’attention aux signaux de l’étincelle d’esprit, analyser ses erreurs et apprendre grâce à elles et chercher à développer une pensée autonome et une créativité.

Les supports organiques sont des maîtres dans le domaine des influences A. Ils peuvent penser, dire et agir dans ce domaine avec perfection. Mais ils sont incapables de concevoir des idées ou de fonctionner dans le cadre des influences B. Ils peuvent, à l’occasion, prétendre y opérer, mais avec des mots seulement; les actes ne suivent jamais. Lorsqu’il s’agit des influences B, leurs actes ne concordent jamais avec leurs paroles et ils s’expriment rarement sur ces influences ni ne les admettent.

À cet égard, la différence entre une personne-âme endormie et un S.O. est que les paroles et les actes d’une personne-âme ne s’arrêtent pas brusquement à la frontière qui sépare les influences A des influences B. Même sceptique, une personne-âme a le potentiel de dépasser cette frontière tandis que cette possibilité est refusée au S.O. La personne-âme n’est pas soumise à cette ignorance inéluctable et permanente que l’on observe chez le S.O. Les supports organiques ne s’intéressent pas aux idées, mais plutôt à l’énergie et à l’autosatisfaction. Lorsqu’ils sont acculés au pied du mur, ou si cela leur permet de maintenir un certain contrôle, ils peuvent avoir une conversation dans laquelle ils simuleront faiblement un intérêt pour les influences B ou prétendront avoir appris une leçon, mais leurs actes ne suivront jamais leurs paroles, et très vite, ils se comporteront comme si la conversation n’avait jamais eu lieu. Même si cela n’est pas fréquent, une personne-âme vivra un changement intérieur après avoir appris une leçon, laquelle se reflétera visiblement dans son comportement.


III. ORIGINES ET ROLE METAPHYSIQUE

L’histoire nous enseigne que les hommes-âmes ont été la proie des supports organiques depuis des centaines de milliers d’années. Ils sont les premiers hommes, le fruit d’une évolution lente et progressive. Comme les animaux, leur évolution a été collective plutôt qu’individuelle. Les S.O. n’ont aucune créativité et, livrés à eux-mêmes, seraient incapables de construire une société sophistiquée.

Périodiquement, l’évolution physique des humains, qui étaient tous des supports organiques, fut génétiquement modifiée par des interventions extraterrestres visant à augmenter le potentiel des êtres et à les utiliser comme esclaves. Néanmoins, après les premiers changements, la structure de l’âme de l’humanité est restée inchangée, celle d’une âme collective.

Par la suite, une Matrice d’âme de plus haute densité fut introduite dans les corps humains. Ceci fut accompli, selon certaines sources, par une entente entre un groupe d’âmes de densité supérieure qui désirait une existence physique et des extraterrestres qui préparèrent génétiquement des corps humains pour leur incarnation. Étant d’origine divine, les nouveaux êtres humains possédaient l’étincelle d’une haute conscience individuelle. Ils furent amenés sur une terre peuplée de S.O. et, avec le temps, se mêlèrent à ces S.O. à un point tel qu’aujourd’hui, des S.O. et des individus-âmes peuvent vivre au sein d’une même famille.

(Note du C.R.O.M.: le mythe de Caïn et Abel, ainsi que celui de la chute de Lucifer, s’ils est compris dans son sens originel et kabbaliste, donne toutes les clés pour comprendre ce Mystère.)

Dans l’ordre naturel de l’évolution universelle, les supports organiques ont une fonction bénéfique. Ils sont des ponts entre les densités. Les hommes-âmes possèdent des centres plus élevés et sont capables de produire des énergies plus élevées. Quand une entité d’une densité plus basse est mise en contact avec des densités plus élevées, son évolution est accélérée. Cependant, la Matrice elle-même prend une large part de cette énergie. Le ratio de 50/50 entre les S.O. et les hommes-âmes sur Terre est le ratio optimal pour le transfert maximum d’énergie entre les densités.

La nature de «canal» des S.O. en fait d’excellents agents de la Matrice qui, elle, les utilise comme des tubes d’approvisionnement et des freins passifs pour maintenir les hommes-âmes sous contrôle et connectés au système d’exploitation. Les S.O. agissent également comme des portes ouvertes à travers lesquelles la Matrice peut directement interagir avec eux. La fonction première de la Matrice est d’être un système d’exploitation; un moyen de continuer d’exister pour les forces négatives qui ne peuvent accéder directement à l’énergie créatrice à cause de centres supérieurs atrophiés.

Par les soins des agents et de la Matrice, les hommes-âmes sont maintenus en place comme une source d’énergie, comme le décrit métaphoriquement le film The Matrix, sauf que cette énergie est d’un type éthérique plus élevé que le type électrique. C’est la place de l’homme dans le cosmos, tout comme les vaches ont leur rôle en tant que fournisseurs de produits laitiers et de viande.

Vous pouvez affirmer que les vaches ne méritent pas d’être dans des fermes, mais la vérité est qu’elles sont tuées et mangées parce que la plupart n’envisagent jamais de résister ou de s’échapper ou n’ont pas la capacité de le faire. Dans le même ordre d’idées, les êtres humains ne méritent pas leur sort d’esclaves, d’être utilisés comme des ressources naturelles, mais – nous en sommes là – la plupart des gens n’envisagent pas de résister ou de s’échapper. Toutefois, ce n’est pas parce que la plupart ne peuvent pas s’échapper que certains individus déterminés ne le peuvent pas. Ainsi, alors que les S.O., les êtres humains et la Matrice ont une place dans l’évolution de la Terre, les hommes-âmes ont le choix soit de participer à ce plan, soit de le transcender. C’est le choix entre être un esclave ou un être souverain. Certains aiment être des esclaves dans le confort, mais d’autres voient l’illusion et essaient de se réveiller et de se relier à leurs centres supérieurs. Ce travail est difficile car la vie sur Terre est conçue pour s’opposer à l’éveil et à la libération de toutes les façons possibles.

IV. Le rôle des S.O. dans la société

Les supports organiques sont la colonne vertébrale de l’infrastructure du contrôle social de la Matrice. Ils sont ceux qui font en sorte que la société ne soit préoccupée que par des banalités. Du berceau à la tombe, les hommes-âmes sont incités à s’accommoder du statu quo et à ne poser aucune question embarrassante. Ceux qui essaient de se réveiller sont ciblés par la Matrice qui tente de les rendormir, s’ils ne se heurtent pas à l’opposition de leurs proches et de ceux qui ont été placés dans leur entourage pour cette même raison.

Du mécanicien au professeur, du vendeur à l’acteur, du livreur de pizza au PDG, les S.O. peuvent opérer à chaque niveau de la société. Qu’ils occupent des postes dans les affaires, la science, l’administration ou la religion, ils sont généralement aux postes décisionnels. Et ceci parce que leur manque de compassion, leur ruse et leur esprit de ruche inné leur permettent de réussir à atteindre le sommet dans les institutions et les sociétés.

Lors de promotions, ils sont privilégiés par les autres S.O. occupant les positions supérieures. À ces postes, ils sont capables de mettre en œuvre les tactiques de contrôle de la Matrice d’une manière très efficace. Dans les écoles, par exemple, ils servent à instituer des climats d’éducation contraignants et à pousser la direction à adopter des règles et des programmes qui endoctrinent les étudiants ou leur enseignent des futilités. Dans les universités, ils influencent les comités d’examen par les pairs et rejettent toute recherche qui va à l’encontre de ce qui est convenu. Au niveau étatique, ils font selon ce qui leur est dicté par les autorités supérieures et manipulent les électeurs – dont la moitié sont des supports organiques – afin d’être réélus. Les hommes-âmes peuvent aussi faire tout cela, mais ils disposent d’un libre arbitre et du potentiel d’évoluer dynamiquement alors que les S.O. répètent les mêmes schémas d’une manière statique et ne changent jamais fondamentalement.

La caractéristique principale d’un support organique est son absolue dévotion aux conventions et courants dominants. Que ce soit la science conventionnelle ou les tendances de la mode, les S.O. sont immergés dans l’ordinaire comme des poissons dans l’eau et combattent ou ignorent tout ce qui sort de l’ordinaire. Malheureusement, beaucoup d’hommes-âmes sont aussi programmés pour défendre la Matrice. Nous l’avons indiqué, la différence est que, contrairement aux S.O., ils disposent du potentiel pour se réveiller durant le cours de leur vie. Il faut souligner que les S.O. occupent un vaste éventail des couches de la société, de l’escroc le plus méprisable au plus grand académicien. L’usage habile qu’ils font de leur centre intellectuel leur apporte la flexibilité pour occuper n’importe quelle position dans le système social contrôlé par la Matrice.

Leur charme et leur implacabilité déguisée les aident à infiltrer et à subvertir les niveaux élevés de toute organisation dirigée par des hommes-âmes naïfs dont la bonté, la compassion et la réserve font qu’ils sous-estiment les intentions et les capacités des nouveaux venus. C’est pourquoi des institutions inspirées au début par des intentions honorables sont tôt ou tard corrompues.

Le système social qui forme la manifestation de la Matrice sur le plan terrestre est conçu pour promouvoir les S.O. et les individus qui agissent d’une manière linéaire, tandis qu’il punit ceux qui expriment une créativité, une originalité et une individualité véritables. De toute évidence, les supports organiques sont de simples exécutants mécaniques de la Matrice, des pions du jeu. Finalement, ils font partie d’un système organisé par des hommes-âmes négatifs, qui possèdent la créativité nécessaire pour concevoir et imposer ce système. Les véritables décideurs dans ce monde disposent donc d’une âme, quoique d’une fréquence très négative. Les S.O. ne sont que les bêtes de somme de la Matrice.


V. Libération

Que peut-on faire de toutes ces informations? Le premier pas et le plus simple est de rechercher ceux qui sont sur la même fréquence d’âme, d’autres hommes-âmes avec lesquelles l’on peut se lier. Ces personnes nous apportent un soutien et peuvent constituer un refuge imprenable par une contre-attaque contre la tactique du «diviser pour régner» de la Matrice. Comment sait-on que l’on a rencontré une personne ayant la même fréquence d’âme que soi? Par l’enthousiasme mutuel, qui fait que l’on ne ressent pas le besoin de porter un masque ou de cacher une part de soi.

Il faut de plus s’immuniser contre les manipulations de la Matrice et de ses agents en conservant notre énergie d’âme, en acquérant la conscience de la vraie nature de notre réalité et en renforçant notre lien avec l’esprit divin en nous.

La connaissance apporte l’immunité. Parce que les agents se dissimulent là où notre vigilance est faible, plus on en sait à leur propos, moins ils disposent de marge de manœuvre pour agir. La plus grande partie de leur pouvoir repose dans les illusions qu’ils projettent, des illusions qui nous induisent en erreur sur ce qu’ils sont et veulent. Bien entendu, les illusions ont le pouvoir que leur accorde celui qui les perçoit. Dans le judo, la force supérieure d’un adversaire n’est pas affrontée directement: elle est habilement déplacée pour être utilisée contre lui. Dans les tactiques de la Matrice, la force spirituelle supérieure d’une personne-âme cible est habilement déplacée par les illusions fabriquées afin que cette personne-âme, par son libre arbitre, ne puisse affronter directement son manipulateur plus faible. Être conscient du problème des S.O. empêche que notre propre force puisse être déplacée et nous permet de nous défendre efficacement.

Tant et aussi longtemps que l’esprit est enchaîné à son environnement par l’interaction réciproque entre l’émotion intérieure et la provocation extérieure, nous sommes à la merci de la Matrice. Mais lorsque nous ne sommes plus dépendants de notre environnement, nous devenons libres. Les causes extérieures n’ont pas à stimuler des réponses émotionnelles intérieures négatives. Les émotions intérieures n’ont absolument pas à s’accorder aux évènements extérieurs, et vice versa. Par exemple, ce n’est pas parce que l’on ressent en nous de la bonté que l’on doit agir avec bonté envers tous sans exception, et particulièrement envers les prédateurs qui comptent sur la non-résistance de certaines personnes pour en faire des proies faciles. En réalité, pour être vraiment bon, on doit aussi être cruel envers ceux qui, indirectement, réclament un tel traitement en adoptant une attitude hostile. C’est le droit de résister face à un ennemi prêt à nous dévorer.

Dans l’idéal, une flamme d’un enthousiasme positif devrait brûler en nous et résister au vent qui souffle à l’extérieur, tandis qu’extérieurement nous devrions agir de la bonne manière pour repousser sûrement et efficacement les attaques des individus hostiles, être au service de ceux qui le demandent et le méritent et suivre notre propre destinée. Si on allie la connaissance et la conscience qui vient de la contemplation de la vérité, la Matrice ne peut nous atteindre. Alors, il n’est plus nécessaire d’esquiver les attaques. Un enthousiasme positif ne veut pas dire une bête ignorance; en effet, si on allie l’enthousiasme à l’élan vers une plus grande conscience, on devrait être en mesure de percevoir les dangers extérieurs et les signaux d’alerte intuitifs.

Conclusion

Les agents de la Matrice sont à la fois un problème et un outil d’apprentissage important. Même s’ils ralentissent probablement notre avancée dans la vie, ils nous forcent indirectement à exercer notre libre arbitre et à développer une force spirituelle. Nous ne devons pas rechercher leur présence inutilement ni les éliminer trop rapidement – ce qui en réalité est impossible. Nous ne pouvons que travailler de manière constante à notre libération. La connaissance nous montre le chemin.